• C'est rigolo l'Europe, surtout celle-ci !

    Quand je mets en place une hotline, un centre de renseignements, avec logique, je crée un numéro unique et je rassemble toutes les informations en un seul point, pour rendre rapidement service aux usagers en détresse.

    TelephoneDans le cadre des renseignements téléphoniques, nous assistons à tout le contraire !
    Sous des prétextes de "libéralisation" (c'est-à-dire de partage d'un juteux gâteau entre requins financiers) il n'y aura plus de numéro unique mais un morcellement qui ne sert pour l'instant qu'à perdre encore plus le consommateur à la recherche d'informations.

    Pire encore. Non seulement le renseignement sera payant (ce qu'on peut à la limite admettre), mais la mise en relation avec le numéro recherché sera payante, voire même la communication téléphonique surfacturée : on croit rêver !
    Cerise sur le gâteau : pour raisons de démarchages commerciaux, les informations transmises ne seront pas forcément équitables et sincères, mais dictées par des impératifs publicitaires.

    On peut donc en conclure que ces nouveaux services de renseignements vont tout faire, sauf nous renseigner !

    Quelqu'un aurait-il un plan B ?

    PS. Pour tenter de vous y retrouver :
    - c'est ici http://www.comparatel.fr/118/
    - ou ici http://www.allo118.com/comparateur-tarifs-numeros-118/
    - ou encore ici : http://www.appel118.fr/
    (et ça, c'est gratuit, du moins, pour l'instant !)


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  • La démocratie, telle que nous la pratiquons, reste une belle utopie.
    En effet, elle représente, dixit les dictionnaires, le pouvoir exercé par le peuple (du grec "dèmos" = "peuple" et "kratos" = "souveraineté").

    Mais comment l'expliquer ?
    Les grecs n'en avaient qu'une vision restreinte, puisqu'à Athènes, seuls les hommes "libres" avaient le droit de décider. Ce qui représentait tout au plus 6000 personnes sur 40000 habitants.

    De nos jours, nous élisons des représentants qui décident en notre nom, puisque chacun d'eux est ainsi notre porte-parole.
    En démocratie, la majorité l'emporte. C'est beau.
    Mais voilà : qui croira que la minorité va se rallier de bonne grâce, accepter systématiquement d'être bonne perdante ?
    C'est ce que notre démocratie veut nous faire avaler.

    Car, puisqu'un vote libre a déterminé que plus de 50% des suffrages exprimés, alors les moins de 50% restants se sont - démocratiquement bien sûr - trompés et doivent se taire.
    C'est ça, la démocratie.

    Bien sûr, personne n'est d'accord, et moi le premier, avec cette vision presque "terroriste" de la démocratie.
    La majorité se doit, de nos jours, d'avoir le triomphe modeste et d'écouter (un peu) les minorités. Mais c'est là que tout se bloque et que tout dérape.

    Exemple n°1 :
    Lorsqu'un syndicat (je ne vise personne... quoique... sourire...) fait voter à main levée la poursuite (ou non) d'une action de grève, est-ce encore de la démocratie ? Lorsqu'on connaît la pression exercée par le groupe sur chaque individu qui le compose, on ne peut que se faire le chantre du vote à bulletin secret.

    Exemple n°2 :
    En vertu d'un adage déjà mentionné dans un précédent post, "l'intérêt de la somme des individus n'est pas égal à la somme des intérêts individuels".
    Je pense que cela se défend, et dans notre pays, chacun conviendra que l'intérêt de la France (sous-entendu du peuple français) peut raisonnablement ne pas être en phase avec nombre des intérêts de Français, pris en tant qu'individus.
    Surtout qu'il suffit de nous demander notre avis pour que nous ayons immédiatement 60 millions de points de vue différents sur la question !

    Exemple n°3
    Lorsqu'on juge de ne retenir que la majorité des suffrages exprimés pour déterminer le résultat d'une consultation nationale, cela peut me laisser très dubitatif.
    Jugez plutôt, en prenant les chiffres du dernier référendum sur la Constitution Européenne, du 29 mai 2005 (sources statistiques ici : http://francepolitique.free.fr/referendum2005.htm)
    - 60 millions d'habitants en France (approximativement)
    - 41,7 millions d'inscrits sur les listes électorales (69,5 % des habitants)
    - 12,8 millions d'abstentions (21,3 % de "pêcheurs à la ligne")
    - 28,2 millions de suffrages exprimés (47% des habitants)
    - 12,8 millions de bulletins "OUI" (21,3 % des habitants)
    - 15,4 millions de bulletins "NON" (25,6 % des habitants)

    Donc finalement, c'est 25% de personnes qui décident pour 75% des autres, d'après cet exemple qui n'est pas forcément celui où les écarts sont excessifs, il y a eu "pire".
    Est-ce encore de la démocratie ? Oui, sur le papier.
    Dans la réalité, mon bon sens me dit que c'est plus proche du "foutage de gueule", et encore, je suis poli !

    InseeD'où finalement la réflexion qui me fait dire que la démocratie est parfois un régime bien hypocrite, et un des pires pour gouverner. A demander l'avis des habitants, on s'expose à leurs réponses exprimées sous le coup de l'humeur du moment, de la colère, du ressentiment, des campagnes démagogiques qui manipulent l'opinion.
    Tout en leur faisant croire qu'ils sont maîtres de leur destin.

    Une dictature (même si je ne partage surtout pas cette inclination !) ne serait-elle pas, à tout prendre, plus honnête ? Une fois que le tyran est choisi, on ne tergiverse pas et on ne peut que suivre ses décisions, sans vous faire croire que c'est vous qui influez sur ses choix.
    Et le pays qu'il conduit avance, peut-être pas dans la bonne direction, mais il avance.
    Alors que nous ne pouvons que constater, d'une élection à l'autre, un louvoiement d'un bord à l'autre, la marche en zig-zag ne semblant pourtant pas le plus court des chemins pour aller d'un point à un autre.

    Mais c'est démocratique, après tout.


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  • Entendu ce matin à la radio :

    Après un premier résultat de l'étude PISA de l'OCDE qui a révélé le classement des niveaux scolaires des élèves de chaque pays, une nouvelle phase doit étudier le niveau des enseignants de chaque pays.

    La France, l'Allemagne, l'Italie, écornées par les premiers résultats, ont refusé que leurs enseignants soient ainsi examinés.
    La Grande-Bretagne et les USA n'y seraient pas favorables non plus.

    Il semblerait que certains ne veulent pas que d'éventuels résultats catastrophiques déplaisent aux enseignants et ravivent des tensions...

    Après le mammouth, voilà l'autruche ?

    autruche


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  • La vie reprend son bonhomme de chemin...
    Quoique...

    Notre société change tous les jours, et la radio ce matin me montrait, par petites touches d'une palette digne d'un pointilliste averti, que les changements sont subtils mais pas si imperceptibles que cela et que, sans doute sous peu, une vision d'ensemble du tableau en montrera toute l'évolution.
    Foule
    C'est peut-être ça, le quotidien : une vision rapprochée, trop proche sans doute, et qui masque la vue d'ensemble, un peu comme le tramé d'une photo numérique.
    Deux visions, du général au particulier.

    Et il me souvient une citation d'un ancien collègue de travail :
    "L'intérêt de la somme des individus n'est pas égale à la somme des intérêts individuels".

    De là à penser qu'en terme de démocratie, il nous faut à chaque fois avaler des couleuvres lorsque nos petites revendications personnelles sont démenties par l'expression d'un suffrage majoritaire... les banlieues ont à méditer là-dessus.
    Car l'expression des minorités semble bien mal s'accorder d'une telle nécessité d'effacement.

    Arf...

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  • Dans mon post de la semaine dernière, je vous apprenais qu'on ne pouvait plus blogguer tranquille. Hélas.
    Voilà maintenant que je découvre, rattrappé par une triste actualité, qu'on ne peut plus aimer tranquille !

    feuParce que, figurez-vous, j'ai pour habitude de retrouver souvent ma chère M. en soirée, à l'hôtel, en proche banlieue.
    Mais si nous devons, après quelques trop brèves heures de câlins sulfureux et de transports amoureux intenses, découvrir que notre moyen de transport s'est lui aussi enflammé en notre absence, cela va inévitablement gâcher un tantinet le plaisir de nos rencontres en soirée.

    Alors, puisque je ne peux décemment pas demander à M. le ministre de l'intérieur de monter la garde devant notre voiture pendant que je grimpe au 7ème ciel, il me semble que cette jeunesse excitée aurait mieux à faire pour améliorer sa condition que de donner du travail aux pompiers.

    Parce que, si je dois différer quelque temps mes rencontres avec M., je vais me révolter à mon tour !

    Merci.


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