• Hier soir, moment sympa...

    Quelques amis de Blogland, blogueurs actuels, anciens blogueurs... réunis pour ce qui ne s'appelle presque plus une IRL, mais un repas agréable, quelque part...

    Au final, des heures qui passent trop vite, des souvenirs échangés, le regret de ne pas se voir plus souvent...

    Merci quand même BlogLand, pour ces rencontres qui font la nique aux détracteurs du Net et du virtuel...

    Au fait, à quand la prochaine ?






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  • L'hôtel était sympa, discret, simple mais confortable...
    Nous avons garé la voiture devant, la rue n'était ni trop déserte, ni trop voyante...

    En entrant, je précise à la réceptionniste que j'avais réservé par internet.
    C'est une petite brune un peu typée, avec un joli charme. Elle établi la facture, et soudain, s'exclame en disant à M. : "Ce que vous êtes belle, madame !"
    Je souris, M. est un peu surprise, rit et lui dit : "Merci, c'est gentil. Mais je vous trouve belle vous aussi."

    Voilà que la jeune femme est troublée ; elle me tend sa propre facture au lieu de me donner ma fiche. Je me mets à sourire... Et je me dis que M. doit penser à la même chose que moi : et si on l'emmenait avec nous, cette petite brune qui semble si émue ? Parce que, s'il est vrai que M. est belle, cette petite réceptionniste ne manque pas de charme non plus ! Et je suis sûr que nous aurions bien du plaisir à la croquer à deux, M. et moi...

    Nous entrons finalement dans la chambre en riant, M. et moi... et nous nous retrouvons tendrement...
    Lorsqu'après deux épisodes intenses et forts, nous reprenons nos esprits dans un moment de pure tendresse et de complicité, la sirène d'incendie se déclenche !

    Je pense tout de suite à une fausse alerte, et malgré le bruit suraigû et stressant, nous continuons de parler. Mais voilà que la sirène ne cesse pas. Je me dis que, si quelqu'un frappe à la porte pour nous demander d'évacuer, nous sommes mal barrés : nus, nos affaires éparpillées dans la chambre...

    Alors, après une douche rapide, nous commençons à nous rhabiller, à ranger nos affaires. Et, alors que nous nous apprêtions à quitter la chambre, la sirène se coupe.
    Trop tard... la magie de nos instants volés s'est quelque peu dissipée. Nous nous préparons à partir.

    En bas, dans l'entrée, la petite brune nous dit au revoir...
    Aucune odeur de brûlé.
    N'empêche, ils auraient pu trouver autre chose, pour nous faire quitter la chambre... on serait partis, de toute façon...
    Mais je pense que nous reviendrons...  ne serait-ce que pour nous amuser à troubler cette charmante réceptionniste...


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  • Vendredi soir, restau entre amis, des gens que M. m'a fait connaître, un groupe d'amis sympas.

    Petit moment à la fois très agréable pour M. et moi, mais aussi une torture de ne pouvoir être en public aussi proches et intimes que nous l'aimerions.

    Le restau faisait karaoké et, après l'inévitable massacre de chansons françaises par notre groupe, plutôt guidé par l'humour que par la prestation scénique de qualité, nous nous sommes dirigés dans la partie pub-dancing du restaurant.

    En effet, notre choix était guidé par un lieu pouvant nous assurer tout autant le couvert que le spectacle. Et en fait de spectacle, il invitait périodiquement des gogo-boys (vous savez, ces Chippendales body-buildés qui font que les filles adoptent tout à coup exactement un comportement identique à celui qu'elles venaient de nos reprocher l'instant d'avant !... non, non, pas taper...)

    Inutile de vous dire qu'à la perspective de voir s'effeuiller devant elles un beau mâle au torse glabre et musclé, les yeux des femmes du groupe pétillaient de plaisir. Et M. n'était pas la dernière à l'idée de de délecter du spectacle ! Je soupçonne même que ce shco était une des raisons principales à la composition plutôt féminine de notre groupe, ce soir-là.

    Les lumières se tamisèrent soudain et, au milieu des fumigènes nimbés d'un unique spot rougeoyant, un Tarzan, Greystoke massif et de belle facture il faut le reconnaître, surgit à côté de nous, arrachant un cri de surprise à celles qui se trouvaient tout près.
    Il jouait avec l'obscurité relative, et son regard "farouche" était bien composé.

    Soudain, il enjamba les tables, vêtu d'un simple pagne de peau, se jeta sur M. et l'emmena sur ses épaules, ravisseur de sa "Jane" de la soirée.
    Mi-surprise, mi-amusée, elle se vit asseoir sur une chaise, dans l'espace dévolu à la scène.

    Le reste ne fut que virevoltes du danseur, accompagnées par une musique à base de tambours tribaux. Ce Tarzan ne ménageait pas sa peine ni ses effets, mimant tour à tour des coïts sauvages et athlétiques, lascifs ou plus animaux, qui déclenchaient les rires nerveux d'une assistance laissant ainsi s'évacuer la tension du spectacle qui se déroulait sous ses yeux.

    Entre érotisme suggestif et envies fantasmées et postures drôlatiques proposées au public, M. toute menue, n'était qu'un jouet entre les mains de cet homme-singe des banlieues.

    Le tout ne dura pas très longtemps - quelques minutes à peine - et M. nous rejoignit bientôt tandis que le seigneur de la jungle repartait dans l'obscurité des coulisses.

    Elle était hilare, partagée entre la crainte d'avoir été ridicule et l'originalité du spectacle qui n'avait été, somme toute, qu'un simulacre sans aucune sensualité vraiment trouble ou équivoque.

    Pour la prochaine soirée, on peut choisir une gogo-girl ?

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  • Les vies que nous menons sont parfois si éloignées les unes des autres...
    Quelles différences entre la vie que je mène au bureau ou celle avec ma famille, et mes écrits ici sur Blogg ou les rencontres que je fais !

    L'idée que ces deux existences peuvent cohabiter sans se connaître a été une réalité... même si les deux sont les composantes d'une même personne, du même "moi" que je suis.

    Et puis, de plus en plus, des petits détails viennent s'immiscer, des grains de sable ou de folie, des traces subreptices d'un univers dans l'autre... la frontière n'est donc pas aussi imperméable qu'elle le semblerait...

    Dimanche midi. Télévision. Paris Première. L'émission "Intérieurs".
    Un reportage que je suis assez souvent, sur l'architecture et la décoration de nos habitations. La découverte des nouvelles tendances, de nouveux horizons aussi.

    canardTout à coup, un reportage sur le design... des sex-toys !!!
    Plein de souvenirs qui reviennent à la surface.
    Souvenirs de blogg : certain(e)s ont ici affiché naguère leurs jouets intimes, et les voir à la télévision à une heure de grande écoute était amusant, voire surréaliste.
    Souvenirs personnels aussi : savoir que j'en ai approché d'autres de près, de très très près même, le souvenir des sensations éprouvées ont ravivé d'autres souvenirs...

    Parce que je suis tout ça... aussi...


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  • "Je peux vous poser une question indiscrète ?" nous demanda-t-il...

    Nous avions pris l'habitude, M. et moi, d'aller assez souvent dans le même hôtel.
    Nous essayons à chaque fois d'avoir une attitude normale, celle de personnes respectables qui prennent une chambre pour la nuit, soit en déplacement professionnel, soit en voyage. En tout cas, loin du cliché du couple illégitime qui se retrouve pour un 5 à 7 clandestin.

    Il faut croire que nous n'avons pas été assez discrets, que nous n'avons pas su donner le change, que la répétition des rendez-vous nous a trahi, ou enfin que l'hôtelier est un professionnel aguerri qui détecte rapidement le profil de ses clients.
    Ainsi, se sentant sans doute en confiance avec des clients qu'il voyait souvent revenir, il osa nous poser cette question indiscrète.

    draps"Demandez toujours" lui répondit M.
    "La chambre, commença-t-il avec un petit sourire, vous ne la prenez pas toujours pour la nuit ?"
    Bien que nous sentions venir la question en effet, la voir ainsi formalisée nous laissa quelque peu interdits.
    "Parce que, voyez-vous, continua-t-il, il arrive parfois comme aujourd'hui d'ailleurs, que l'hôtel soit complet. Alors, si vous ne gardiez pas la chambre et que vous partiez en début de soirée, je pourrais la relouer. Bien entendu, si vous me prévenez avant, je peux vous faire un prix."

    Nous nous sommes regardés, M. et moi, et nous avons ri, mi-gênés mi amusés.
    Qu'il ait ainsi remarqué notre manège, depuis plus d'un an que nous venons périodiquement, nous nous en doutions un peu.
    Qu'il ose nous en parler était plus surprenant.
    Quant à sa proposition, elle était certes intéressante, même si c'était surtout lui qui ferait une bonne affaire...

    Encore que... je le voyais mal remettre en ordre à la va-vite une chambre qui ressemblait parfois plus à un champ de bataille qu'à un boudoir romantique...
    ... et les traces laissées sur les draps révélaient parfois trop clairement l'intensité sinon la nature de nos ébats...

    Alors, pour quelques euros, allons-nous abandonner notre prudence ?
    Pas si sûr...
    Il nous faut y réfléchir...


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