• Je l'avais rencontrée il y a presque 2 ans. 22 mois précisément.

    Le feeling était très bien passé à l'écrit et au téléphone. Joueuse, cérébrale, taquine.
    Et la rencontre n'a pas tenu ses promesses ! Je l'ai trouvée terne, effacée, recroquevillée, presque sur la défensive. Très timide m'avait-elle dit.
    Malgré tous mes efforts, le feeling ne passait plus.
    Et comme je ne veux pas me "forcer" pour ces rencontres, le destin choisissant ou non de provoquer ces attirances temporaires, je n'ai pas été plus loin.

    Il y a trois mois, autres pseudos pour elle et moi.
    Un dialogue donc entre deux inconnus qui s'ignoraient. Un feeling qui naît.
    Echange d'adresses email. Je reconnais la sienne. Que faire ?
    L'ignorer ? Ne rien dire ? Ou bien essayer de savoir si l'on peut rattrapper ce temps perdu ?

    Je ne sais pas tricher. Je me suis donc fait reconnaître. Nous avons repris un verre ensemble.
    Je ne sais si nous avons acquis la maturité nécessaire, après d'autres rencontres chacun de notre côté, depuis ce temps... mais le feeling est un peu mieux passé et la complicité nécessaire s'est établie. Même si, je dois le reconnaître, ce n'est pas aussi pétillant que je le souhaiterais...
    Nous verrons bien...

    Quelque part, je me dis que j'ai peut-être un peu forcé le destin, que je n'ai pas besoin de cette rencontre supplémentaire, surtout en ce moment...
    Je laisse faire le temps, je verrai bien... mais je me pose déjà beaucoup de questions...
    Ce n'est pas bon signe.

    -------------------

    Complément après discussion tardive avec M. (qui sait tout de moi... même cela) :
    C'est vrai, ai-je dit à M, que son côté "public" me semble en-dessous de la personne qui peut-être celle qui se révèle dans l'intimité... du moins, c'est ce que j'ai pensé...
    Disons que je me laisse le bénéfice du toute... quelques temps encore...
    Mais si ça ne se révèle pas ainsi... je mettrai fin à la relation...
    Encore une fois, M. se révèle redoutable d'analyse sur ce point...

    Depuis ces trois mois, j'ai peu vu B... nous gardons surtout un contact et un dialogue amical, et le fait qu'elle n'aime pas mes "partages" la gène... Mais je suis sincère et ne cache rien, donc elle a su, avant même qu'on décide d'aller plus loin...
    Le feeling amical est pourtant là, malgré cette gène qui empêchera, je pense, cette relation d'aller bien loin... Alors, comme je ne fais pas du sexe une obligation, comme j'aime aussi les dialogues sincères, où la séduction est surtout un jeu taquin et délicieux, sans pression ni obligation, je continue de garder le contact avec elle...


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  • Une rencontre pittoresque

    Presque de l'ordre du fantasme, en tous cas très amusant lorsqu'on y songe... avec du recul...
    Il y a deux ans environ... j'en étais à mes débuts sur le Net... peu à l'aise encore...

    CoiffeurUn samedi après-midi, j'étais chez mon coiffeur. Entre le shampooing et la coupe, j'attendais mon tour en feuilletant un magazine. A l'autre bout du salon, une cliente faisait de même...
    Et dans la glace, nos regards se sont croisés, accrochés, soutenus.

    Comment la décrire ? 35-38 ans, blonde, quelques rondeurs très agréables et sensuelles, blonde, bronzée, très élégante, bcbg, un look "Catherine Deneuve"...
    Bref, le genre de femme que je n'oserai jamais aborder !

    Nos échanges de regards continuent, avec un léger amusement de part et d'autres. Le nombre de miroirs du salon de coiffure permet de jouer et de varier les angles de vue... Je sens un petit feeling passer, avec un petit pincement à la colonne vertébrale... mmmm...

    Vient le moment de ma coupe. Mon coiffeur habituel s'occupe de moi et nous devisons distraitement de choses et d'autres. Il est appelé par une de ses collègues à l'autre bout du salon. Il s'éloigne, et je ne peux m'empêcher d'avoir un doute, une intuition subite. Il revient deux minutes plus tard, et continue sa coupe, et nous reprenons notre conversation, banale... on parle respectivement de famille, de vacances, de boulot...

    A un moment il sourit, se penche vers moi, et me dit que, discrètement, il me "cuisine" depuis quelques minutes, car une cliente du salon a flashé sur moi !
    Je ne suis qu'à demi-surpris, car je sais bien sûr de qui il s'agit. Mais que le jeu de regards, très virtuel, débouche sur une perspective plus audacieuse, voilà qui est bien inhabituel !
    Et puis, je suis très gêné, car mon épouse et ma fille fréquentent également ce salon...
    S'en suit alors un échange plein de sous-entendus feutrés, entre lui et moi... Il me fait comprendre, sans rien dire d'explicite à ce sujet, que je ne suis pas le premier à vivre cela, et que lui-même, bien que marié, a également quelques cartes de visites de clientes dans sa mallette professionnelle, parmi les ciseaux et les peignes...

    Au moment de payer et de partir, c'est sa collègue qui vient en caisse et qui me dit très directement que la cliente tient à me communiquer, si je suis d'accord bien sûr, son numéro de téléphone. Après un flottement de ma part, j'accepte. Elle revient quelques secondes plus tard avec une carte du salon sur laquelle un numéro de portable figure au stylo.
    Je paie et je sors.

    Je suis amusé, flatté et... gêné : que faire ? Finalement, je cède à la tentation et j'appelle le numéro deux minutes plus tard... elle décroche... je me fais reconnaître... rire gêné de part et d'autres... amusement quant au procédé employé... Je lui communique mon numéro de portable, et nous gardons le contact.

    Nous avons échangé quelques mails, quelques coups de fil avant de nous rencontrer pour déjeuner un midi dans une grande brasserie parisienne.
    Mais là, au fur et à mesure de la conversation, se confirme ce que je craignais. Je sens bien que cette rencontre, cette femme, par son look, vit dans un monde qui n'était pas le mien...
    Dans la brasserie, elle est connue... cela semble son repaire habituel. Le voiturier, le maître d'hôtel la saluent avec de grands sourires, et moi je suis gêné, comme emprunté là au milieu...
    Cela dit, elle reste une personne très agréable, et j'ai passé un moment délicieux à déjeuner avec elle... Nous parlons de choses et d'autres... Divorcée, elle n'a aucun souci d'argent.
    Elle vit dans le triangle Neuilly-Auteuil-Passy. Ses fréquentations et son train de vie sont à la hauteur de ce "triangle d'or"... week-ends à Deauville, soirées chics, avocats, belles voitures, grands hôtels...

    J'ai comme l'impression de " jouer " dans une cour qui n'était pas la mienne... pour accéder à ce monde-là, il me faut des moyens (financiers surtout) qui ne sont pas les miens.
    Elle me parle - la première - des clubs qu'elle fréquente parfois, et cite "Les Chandelles". Je ne connais pas... une recherche sur le Net m'apprendra qu'il s'agit du club échangiste le plus sélect de la capitale...

    Mais je ne pourrai jamais assumer la logistique nécessaire à une telle rencontre. Je m'en rends compte très vite, même si elle me plaît terriblement...
    Je pense d'ailleurs que ce constat est partagé.
    Nous passons un moment agréable. Nous nous quittons avec sourire et élégance, mais j'ai comme un pressentiment évident.

    Nous avons échangé quelques mails par la suite, puis elle a rompu le contact.
    Je n'en ai pas été surpris, cela semblait tellement logique...
    Je ne l'ai jamais revue depuis.
    Il m'en reste le souvenir agréable d'une très belle rencontre, souvenir amusant quant au pittoresque des circonstances...

    Depuis, je ne vais plus chez mon coiffeur sans penser à elle...


    7 commentaires
  • Elle ne figure pas dans celles que j'évoque dans mes rencontres...
    Pourquoi ? Parce qu'elle a eu lieu avant... Avant le Net, avant S., avant celle qui fut le déclencheur de mon actuel bouleversement...

    Il y a une quinzaine d'années...
    Un de mes collègues de travail me dit que sa maîtresse (je n'aime pas le mot, mais lui l'employait) une jeune femme célibataire, n'était pas opposée à une rencontre avec deux hommes.
    Moi, jeune, ignorant de la chose, j'imaginais plutôt ça comme un fantasme de cinéma. Alors j'accepte l'offre, bien que je ne sache pas du tout quelles seraient mes réactions.
    Première rencontre. Premier verre pris ensemble, chez elle, à trois.
    Grande, mince, la peau très blanche, un charme un peu effacé...
    Le lendemain, il me dit qu'elle ne me trouvait pas déplaisant et voulait bien me revoir...

    Quelques jours après, second rendez-vous. Second verre. Ils s'éclipsent tous deux dans la pièce à côté. Ils ne reviennent pas.
    Je m'y rends, le verre à la main. Ils sont déjà nus, et en pleine action.
    Je reste interdit, debout, habillé. Me voilà donc au pied du mur.

    C'est elle qui me prend la main, m'attire à elle, tandis que lui continue ses va-et-vient. Premier baiser... long... intense... presque violent...
    Ce que je ne savais pas, c'est que lui (pour une raison que j'ignore encore) n'embrassait jamais. D'où peut-être la demande de cette femme. Et peut-être l'attirance qu'elle avait pour moi...

    Quelques minutes après, j'étais nu à mon tour... et dans ses bras. C'est elle qui m'a mis sur le dos, qui m'a chevauché, qui s'est empalée sur moi. Et lui, derrière elle, s'est introduit dans la place qui restait.
    Situation finalement plus compliquée qu'intense...

    Au rang des perceptions, j'ai trouvé ça plutôt bizarre, de n'être plus seul avec une femme, mais avec deux personnes, dans un lit. Mis à part cet autre homme derrière elle, rien n'avait changé pour moi.
    Mais ce fut loin d'être inoubliable côté sexe.
    Très peu - voire pas du tout - de préliminaires. J'ai appris par la suite qu'il n'aimait pas non plus... La difficulté de synchroniser nos mouvements m'a empêché de me concentrer sur les sensations. Et le premier mouvement hors du rythme a mis fin à cette chevauchée hors du commun. Un mouvement du bassin à contretemps, et nous nous sommes désunis.
    Il a alors continué sa sodomie, et ce n'est qu'après qu'elle et moi, nous avons repris notre pénétration, à deux, très classiquement, très tendrement.

    Par la suite, j'ai un peu gardé le contact avec elle. Sans lui. J'ai dû la revoir 2 ou 3 fois, dans les mois qui ont suivi...
    Mais à l'époque, ces rencontres me laissaient un goût amer, les remords tuaient le plaisir... même si j'avais noté avec fierté qu'elle ne voyait plus mon collègue, et qu'elle essayait visiblement de me privilégier à lui...
    Mes caresses m'auraient-elles donné la préférence ?
    Et pourtant, comme j'étais malhabile et ignorant de la science de l'amour, en ce temps-là...

    Et puis, un soir, elle eut une parole malheureuse qui a mis fin, sans qu'elle s'en doute visiblement, à ces rencontres. Elle m'a demandé pourquoi je ne quittais pas ma femme, pour vivre avec elle, puisqu'on s'entendait bien.
    Mon "warning" personnel s'est allumé.
    Je ne l'ai jamais revue...


    17 commentaires
  • Que dire ? Je suis partagé. Et j'ai encore un peu de ce remords au coeur...

    Au début, ce fut taquin, joueur, tentateur, fusionnel, intense.
    Ensuite, trouble et troublant.
    Fougue et douceur mêlées dans un jeu triple où la vulgarité n'avait pas sa place.
    Des moments d'intensité palpable, à couper au couteau...
    Une expérience unique, inoubliable. Lui et elle... avec moi...
    Même avec la maladresse d'une première fois, ce fut délicieux...

    Mais ensuite, j'ai senti le "jeu" déraper. Nous devions envisager d'autres moments complices, toujours avec eux, mais cette fois-ci j'aurais été accompagné de M.
    Il m'a semblé deviner toute autre chose... d'autres attentes, d'autres exigences... je ne me suis pas senti prêt.
    Sans doute ai-je eu raison. Ou bien je me suis alarmé pour rien.
    Mais je ne me suis pas senti le droit d'entraîner M. mon clône, dans cette aventure que tout en moi refusait.
    Il me semble que nous avons eu raison. La prudence nous avait, un temps, quitté. Il était bon qu'elle nous inflige cette piqûre de rappel.

    Après réflexion, je pense que ce fut judicieux. Sans doute ai-je bien quelque part, une "bonne étoile" qui me préserve encore et contre tout, de mauvaises rencontres.
    Mon "intuition féminine" à moi...

    Et ces jeux, rien ne sert de les précipiter... lorsqu'ils se présenteront à nouveau, lorsque ce sera le moment... nous saurons les vivre intensément...


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  • Une rencontre magique, presque fusionnelle. Mais trop rapide.
    Elle me ressemblait trop. Et tout est allé vite, trop vite.
    Le décalage a sans doute été trop grand, l'intensité sensuelle pas à la hauteur de nos attentes, projetées depuis nos messages sur une réalité qui n'a pas vraiement suivi.

    Elle est restée une amie, proche, tendre, fragile, fantasque, passionnée, entière.
    J'espère qu'elle est heureuse...


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