• oscarcesarWeek-end de remise des prix.
    Césars... Oscars...
    Une profession qui se congratule entre elle.
    Peu d'audience.

    La chaîne US "ABC" qui a retransmis la cérémonie des Oscars annonce un audimat en baisse, une année de plus.
    En France, cela semble prendre le même chemin. Que la cérémonie soit d'ailleurs retransmise sur Canal+ au lieu d'une grande chaîne populaire est d'ailleurs significatif.
    Les parts d'audience sont en baisse chronique.

    Sur les 10 ou 20 dernières années, les moyennes des audiences sont significatives :
    - 15% : les Césars
    - 29% : les Victoires de la Musique
    - 32% : l'Eurovision
    - 43% : le spectacle des Enfoirés
    - 44% : l'élection de Miss France

    Sans commentaires.
    Un show pitoyable qui n'amuse personne. La cérémonie a été qualifiée de soporifique par des commentateurs aux USA, et j'ai cru entendre le même commentaire à propos de la cérémonie française.
    L'audience des Victoires de la Musique est plus importante et s'explique à mon avis par un plus grand intérêt du public, qui peut écouter les interprêtes chanter leurs oeuvres, ce qui ne peut se faire avec les films.

    Mais tout ceci ressemble à un combat d'arrière-garde, de pantins qui s'agitent alors que le public cherche autre chose, un autre moyen de consommer, télécharge envers et contre tous, adressant un signe fort à des modèles de diffusion en perte totale de crédibilité.

    Ces cérémonies de professionnels où le public n'est autorisé qu'à applaudir de loin sans pouvoir donner son avis, sont le symptôme d'un modèle qui se meurt...
    Et qui tarde à tourner la page...


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  • rire

    Entre Umberto Eco (le Nom de la Rose) et Dieudonné, un point commun :

    Peut-on rire de tout ?

    Desproges répondait "Oui, mais pas avec n'importe qui."
    Dieudonné, lui, s'en mord les doigts, maintenant. Il faut dire que, suivant les époques, les sujets deviennent plus ou moins épidermiques, plus ou moins "acceptables". Et ce qui prêtait à rire, voire à sourire hier, n'est plus toléré de nos jours.

    Et voilà Dieudonné obligé d'arrêter son nouveau spectacle.
    Je me demande quel message est le sien. A se saborder ainsi, il fait, certes, parler de lui. Mais de façon pas vraiment positive.

    Peut-on rire de tout ?

    Il semble, en tous cas, que Dieudonné n'ait plus le sens de l'humour, lorsqu'on évoque les plaintes et les enquêtes dont ses propos font l'objet.
    Pas drôle, pour un humoriste. Vous ne trouvez pas ?


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  • Au moment où enfle une polémique qui ne me semble pas devoir s'arrêter de sitôt, à propos de l'appartement du ministre des finances, je comprends pourquoi je ne fais pas de politique...

    Certes, on m'a parfois trouvé un certain charisme, de l'enthousiasme, une facilité à écrire et à m'engager pour des idées... de plus, j'avais suffisamment de connaissances dans mon entourage pour éventuellement me faire coopter ou parrainner afin de me lancer.
    Mais voilà. Mes valeurs sont encore pétries d'idéal et de bon sens, d'une certaine logique et de beaucoup de naïveté (que je revendique)...
    Et puis, je ne conçois pas de bâtir une carrière en écrasant d'éventuels "concurrents".

    Il me revient en mémoire ce vers de Cyrano :
    "Ne pas grimper bien haut peut-être... mais tout seul !"

    moutonsCertes, je n'aime pas la culture du médiocre, ni le nivellement par le bas. Proposer un idéal afin de toujours progresser, de se dépasser, c'est bien ce qui me motive.
    Voilà pourquoi je n'aime pas non plus le monde syndical, agissant (à mon avis) le plus souvent avec des procédés négatifs (grèves, pressions, revendications revanchardes, sauvegarde d'illusoires avantages acquis) plutôt que de proposer une émulation positive et stimulante.

    Il me reste alors le milieu associatif. J'y suis encore quelque peu actif, mais j'ai déchanté depuis bien longtemps, me rendant compte de ce que cela représente : un investissement énorme en temps, en énergie, de la part d'un tout petit groupe, à fonds perdus, tandis que la grande masse des adhérents suit, troupeau sans conscience, sans réaction, sans énergie...

    Triste constat.


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  • Lu dans un journal "20 Minutes" de la semaine dernière :

    Deux jordaniens chattent sur un site de rencontre. Ils se plaisent, ils parlent de se voir, et peut-être même de se marier.
    Le jour du premier rendez-vous (de leur IRL), ils découvrent qu'ils sont... mari et femme, séparés depuis des mois pour incompatibilité d'humeur.
    Non seulement cette découverte a mis fin à leur belle histoire virtuelle, mais rendu furieux, le mari a répudié son épouse !

    Au-delà du comico-tragique de la situation, je me demande comment j'aurais pu réagir en pareil cas.
    Si les dialogues avaient été sincères - et rien ne dit qu'il ne l'aient point été - j'y aurais peut-être vu un signe du destin (rien n'arrive vraiment par hasard) et j'aurais sans doute essayé de profiter de l'opportunité pour "recoller les morceaux" : il n'est pas donné à tout le monde d'avoir la possibilité de séduire à nouveau son conjoint, comme si l'on ne l'avait jamais connu auparavant.

    Et je ne peux m'empêcher de trouver quelque peu mesquin voire lamentable la décision du mari, dans cette histoire.


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  • Saint Valentin... si kitch... et pourtant...

    J'hésite entre le côté commercial et artificiel qui a le don de m'énerver et de me rebuter de façon certaine d'une part, et l'idée d'amour et de tendresse qui fait que, ce jour-là, bon nombre de personnes qui, au quotidien, ne pensent pas plus que ça à l'Amour de leur vie, se mettent pour uen fois en quête d'un cadeau ou d'attentions tendres.

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    Certes, il vaudrait mieux ne pas attendre cette date pour dire son amour à l'autre. Cela peut - doit même - se vivre au quotidien.
    Mais au moins, une fois par an, cette date oblige certains à consacrer quelques heures à cet acte. Je me dis que, pour leurs conjoint(e)s, ce sera toujours mieux que rien !

    La vie nous ballotte et nous bouscule au quotidien. Elle nous propose cette pause.
    Alors, sans nécessairement sacrifier aux tentations vulgairement mercantiles qui nous chauffent les oreilles, serions-nous fous pour la refuser ?


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