• Avez-vous remarqué comme cette affiche est belle ?
    J'adore !
    Une petite fille naïve, et l'ombre qui se projette se transforme en Marylin, superbe ingénue...
    Une image pleine d'avenir, de rêves, d'espoirs...
    Tout le symbole des artistes en herbe, des starlettes, des jeunes espoirs du Cinéma...

    Tout ça me renvoie à mes propres rêves, mes propres ambitions...
    Je ne les ai pas perdus et je veux toujours progresser, je sais que je le peux...
    Avancer... toujours mieux, toujours plus haut... sans pour autant "marcher sur les autres", évidemment !

    C'est aussi un parallèle évident avec mes envies...
    Je me sens encore si souvent comme un enfant qui veut jouer dans la "cour des grands" !

    Que ce soit pour le travail, cherchant souvent un job au-delà de mes capacités, pour me booster moi-même (je suis souvent mon pire ennemi, je le sais) et ces défis sont salutaires et révélateurs, puisque j'ai toujours su réussir ce que j'ai entrepris !
    A croire que je sais (même inconsciemment) ce que je suis capable de faire...

    En matière sensuelle, c'est aussi la même chose...
    N'en déplaise aux membres du club, je me sens aussi parfois très "novice"...
    Mais je ne demande qu'à apprendre... sourires...

    Bref, c'est une très belle affiche !
    ____________________
    Charmeur, starlette à lui tout seul...

    (PS. Pas un mot sur les intermittents, j'y renviendrai de façon spécifique).


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  • Pas d'actualité polémique ce matin. Sans doute parce que tout ça reste bien futile, en quelque sorte...

    Par contre, ce matin encore, je prenais le métro pour aller au bureau.
    Et un inévitable quémandeur est venu faire son discours dans la rame, exposant ses malheurs, s'excusant du dérangement occasionné aux voyageurs paisiblement assis et sollicitant quelque ticket restaurant ou quelque euro...

    Je donne rarement. Pas par choix personnel. Mais parce que, si je donne à tous ceux que je vois, chaque jour, alors avant la fin du mois, je les aurai rejoints dans leurs soucis financiers. Je préfère donc choisir celui ou celle qui m'aura touché plus que les autres. Je pense que beaucoup agissent comme moi.

    Il avait la cinquantaine, grand. Effectivement, son accident médical semblait réel, et son exposé touchant et digne.
    J'ai donné.
    Et son sourire a effacé toutes les hontes que j'accumule les autres jours, lorsque je garde mes mains dans mes poches.

    Sans chercher ici une justification ni une quelconque approbation, je voulais parler des autres. De ceux qui sont organisés en véritable institution.
    Moi qui n'aime déjà pas l'accordéon en temps normal, je suis comblé.
    La diaspora des pays de l'Est a envahi depuis plusieurs années les sous-sols du métro parisien.
    Depuis deux ou trois ans, ils massacrent consciencieusement les rengaines des années 50 ou du folklore d'Europe centrale.

    Et depuis quelques mois, les cuivres ont fait leur apparition ; trompettes, trombones à coulisse, accompagnés de clarinettes, avec l'inévitable accompagnement musical enregistré et diffusé sur une sono portable à roulettes !
    Il devient impossible de se parler, de lire ou d'écrire, encore moins de se reposer, lorsque, dans l'espace confiné du wagon, en plus du bruit parfois difficilement supportable du déplacement de la rame, il vous est infligé des sons à pleine puissance, ces musiciens ignorant tout de l'existence de sourdines pour instruments de musique.
    A tel point que, lorsqu'ils entrent dans un wagon, je me suis surpris à le quitter aussi vite, pour m'installer dans la voiture voisine, un peu plus au calme, en priant qu'ils ne s'y engouffrent au prochain arrêt, et en plaignant de tout mon cœur les malheureux passagers qui doivent subir cet assourdissant vacarme !

    Inutile de vous dire, vous l'aurez compris, que je ne donne pas le moindre centime à ce genre d'importuns, organisés en bandes, véritables mafias sans aucun point commun avec un quelconque nécessiteux.

    On pourrait en dire autant des handicapés et grabataires de Roumanie ou d'ailleurs. Déposés le matin en Mercedes aux terminus des lignes de banlieue, ils (ou elles) passent leurs journées en haillons, à geindre et à s'apitoyer, quand ils ne sont pas accompagnés d'enfants, afin de mieux toucher le cœur des voyageurs. Le soir venu, ne boitant soudainement plus, ils reprennent le chemin de leur lieu d'hébergement.
    Je ne culpabilise pas sur eux, je dois l'avouer.

    Pour moi, la vraie détresse est ailleurs, parfois dans un simple regard, digne, silencieux, mais qui est comme un cri de désespoir.


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  • J'apprends ce matin que l'imam de Lyon, expulsé vers l'Algérie, a demandé son visa pour revenir en France.

    Logique... aussi... Mais tout aussi choquant. Mais pas où l'on pense...

    Ainsi, l'on peut tenir des propos inadmissibles vis-à-vis des femmes, aller ouvertement à l'encontre des lois françaises, des fondements de nos valeurs démocratiques et républicaines ? Il me semble que l'expulsion était une décision "frappée au coin du bon sens".

    Que, pour des raisons de légalité du droit, il y ait un vice de forme, soit.
    Mais que l'on soit contraint à supporter cette présence, ce retour ... au nom de quelles valeurs ?
    Certainement pas la démocratie, qui me semble encore une fois manipulée et utilisée à contre-sens par ce type de triste personnage... je suis atterré.

    Ce qui me sidère encore plus, c'est "l'assourdissant silence" (pour reprendre une expression déjà lue dans la presse) de l'opinion publique, je veux parler de deux catégories particulières, qui ont a mon avis, tout à perdre à se taire ainsi :

    - les musulmans modérés, dont le mutisme, une fois encore, me semble terriblement cautionner ce genre de propos ;

    - les associations de défense des droits des femmes, des droits civiques, des droits républicains, et/ou démocratiques, tous ces courants de pensée qui savent si bien s'enflammer au lendemain d'une élection "ratée", ou protéger les minorités opprimées à l'autre bout du monde...

    A méditer...


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  • L'association AIDES de lutte contre le SIDA vient de se faire condamner pour l'utilisation d'un visuel religieux provocateur dans sa campagne de pub :
    une bonne sœur en train de prier, et le slogan "Sainte Capote, priez pour nous".

    Pas surprenant comme jugement. Normal, même...
    Je vous surprend ? c'est le but de mes petits papiers polémiques... bien sûr...

    Je n'ai rien contre la dérision, contre l'utilisation même de la religion dans la pub, mais il faut savoir ce que l'on fait, car on touche à la fibre des convictions des individus.
    Dans ce cas, AIDES voulait évidemment prendre position contre les déclarations du pape Jean-Paul II contre le préservatif.

    Mais encore une fois, ce qui me choque n'est pas tant la forme que le fond... (comme souvent d'ailleurs...)

    1) l'église catholique n'a JAMAIS dit qu'elle était contre l'utilisation du préservatif. Je me souviens même avoir vu et entendu les déclarations de son porte-parole, Mgr Di Falco, au journal de 20 heures de TF1, il y a quelques années. Il expliquait clairement la position de l'église :

    - si l'on veut suivre les enseignements de la religion chrétienne, effectivement, la fidélité, l'abstinence et les autres propos du pape sont à suivre. Le préservatif n'est pas autorisé, et de fait, il devient même inutile, c'est évident.

    - si l'on a des comportements sexuels plus libres, sources de risques potentiels, alors les personnes doivent se protéger, car il en va de leur vie. L'église ne va certainement pas demander aux individus d'adopter des comportements quasi-suicidaires. C'est le bon sens même.

    Donc pour moi, l'association AIDES se trompe de cible !
    Sa cible n'est pas, à l'évidence, les catholiques romains, qui suivent les préceptes du pape, et qui n'ont donc pas besoin de la "sainte Capote", puisqu'ils sont fidèles ou abstinents. Et ce sont les seuls choqués par cette pub.

    Pourtant, il me semblait jusqu'ici que le principe d'un message publicitaire était de frapper les esprits pour les sensibiliser (ou alors, je n'ai rien compris au principe). Il faut donc trouver un slogan qui frappe les personnes ayant des pratiques à risque, mais pas les populations non concernées.

    2) la seconde chose, c'est que c'est encore une fois toujours la même religion qui est concernée. La foi catholique est quasiment toujours utilisée en matière de pub, que ce soit sous forme de dérision ou de provocation (les pâtes alimentaires, la lessive, le camembert...). On trouve plus rarement la foi juive, et jamais la foi musulmane ou indoue. Pourquoi ?

    Cela tient-il au seul passé culturel et historique de notre pays ? Je crains hélas que non.
    Mais si la vraie raison est d'éviter les accusations de racisme, d'antisémitisme, ou la peur de représailles plus ou moins violentes, c'est bien cela qui me gène.

    Soit nous sommes dans une démocratie laïque et républicaine, et toutes les religions doivent pouvoir avoir le même traitement, sans discrimination, tant dans le respect que dans la dérision, soit ...

    Donc ce jugement est, pour moi, tout à fait logique.


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  • Presqu'une fable du bon La Fontaine, ce titre...

    Il me revient le mot de Desproges "on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde". Il me semble que le monde paysan, et plus particulièrement ce syndicat soit imperméable à l'humour, voire au bon sens.

    Non, je n'ai pas regardé "La Ferme". Enfin, si, juste 20 mn de la toute première émission... Et voir Dechavane et Carmouze, des Dupondt de la bouffonnerie people-animalière (je me souviens de leurs précédentes et navrantes émissions) descendre encore plus bas dans le médiocre et le ridicule... ça m'a vite énervé...

    Mais je trouve que les seuls de qui l'on se moque, et avec une certaine férocité (à croire que le masochisme est une condition requise ou une seconde nature dans ce monde-là) ce sont bien les invités. Certes, ils sont grassement payés, mais il y a des limites à la dignité et à l'amour-propre (ou l'estime de soi si l'on veut) et je ne suis pas certain que mon auto-dérision personnelle atteigne ce niveau, qui me semble si bas qu'il va me falloir devenir spéléologue pour les suivre...

    En clair, le porte-parole de la confédération paysanne (après Bové, c'est un certain Sanchez, je crois) a quasiment laissé planer la menace d'un "démontage" de la Ferme, à l'identique du Mac Do de Millau.

    Quelle connerie ! N'est-ce pas faire au contraire une magnifique publicité gratuite à TF1 et à ces jet-setters qui n'en demandaient pas tant ?

    Encore une fois, ce syndicat se trompe de cible...

    Déjà avec le Mac Do  : les ingrédients sont fournis par des agriculteurs français, les employés sont français ; il n'y a guère que le nom qui soit américain...

    Quant à la mal-bouffe, depuis une cinquantaine d'années, les paysans aspergent leur champs de pesticides, les rivières de nitrates et gavent le bétail de farines animales... Alors encore une fois, qu'ils balayent devant leur porte.

    La parabole de la paille et de la poutre me semble tout à fait méritée...

    Quant à TF1, je regarderai peut-être, surtout si "Bové-junior" démonte les studios champêtres de l'émission... ça promet de devenir amusant... bouffons contre bouffons, devant des caméras de télé...

    Pourvu que le ridicule ne tue pas...


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