• Générosité immense pour l'Asie du Sud-Est.
    Tous ces pays occidentaux fournissent, souvent, la majeure partie des touristes qui visitent ces pays.
    Certes, ils en font une exploitation économique, mais ils leur apportent également une manne plus que nécessaire. Le tourisme est une source de revenus indispensable.

    Tous ces pays, donc, donnent sans compter depuis deux semaines.
    Promesses de dons qui, dit-on, dépassent les trois milliards de dollards.
    Du jamais vu.
    En espérant, avec l'ONU, que les promesses des états se concrétiseront, à l'identique des dons des particuliers qui, eux, ont déjà fait leurs chèques.

    Et puis, certaines personnalités s'engagent.
    Par des actes et non des paroles.
    Michael Schumacher donnerait, rapporte la radio, 10 millions de dollards.
    Sans faire de disque.
    Sans faire de clip vidéo.
    Sans faire de pub télé.
    Bravo.

    Autre petite anecdote entendue, comme un timide entrefilet aux informations. Comme pour ne pas déranger au milieu de cette belle et généreuse unanimité...
    L'Indonésie est le premier pays musulman du monde. C'est aussi un pays meurtri depuis le raz-de-marée.
    Je m'attendais donc à un immense élan de solidarité de la part des autres pays de confession musulmane, et notamment - pourquoi pas ? - de la part des monarchies pétrolières du golfe.
    Nada.
    Rien.
    15 millions de dollards d'après les infos.
    Autant dire rien.
    Trois gouttes de pétrole.

    Alors...
    Problème religieux ? Problème de distance ? Divergences d'opinion ?
    Ou bien l'argent serait-il, dans ces pays, aussi difficile à lâcher que chez nous ?
    Il semble bien difficile de pouvoir compter sur ses frères de religion...

    Cheiks sans provisions ?


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  • ChoronJe vais sans doute vous surprendre, mais le Professeur Choron est mort.
    Et ça me touche.

    Ça me renvoie à mes années d'adolescence, balloté entre révolte, provocation, démarcations, indignations, mais aussi rassurante normalité.
    Il a représenté ce qui dérange, ce qui choque, ce qui fait rire...

    Parce que le rire est salutaire.
    Jusqu'à l'ultime question : peut-on rire de tout ?
    (Cette question est au coeur du roman d'Umberto Eco : Le nom de la rose)

    Je crois que le rire est aussi parfois une sorte de pudeur, de masque et de carapace qu'on met, consciemment ou non, pour se protéger d'émotions qui pourraient être insoutenables sinon.
    Le rire est aussi un comportement de groupe. Infiniment plus acceptable que d'autres effets de masse.

    Alors, rire de tout ?
    Oui, sincèrement oui. Il le faut.
    Et être prêt à l'accepter des autres. Par humilité. Par lucidité.

    Par contre, je n'aime pas tous les rires.
    Un rire sincère, franc, amer ou grinçant peut-être, oui.
    Un rire méchant, cruel ou bête, non.

    Le rire de Choron n'était jamais bête.
    Il me manque.

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  • Sujet de réflexion encore...

    Les Sapeurs-Pompiers de Savoie sont poursuivis en justice après le décès de deux personnes dans un incendie. Deux morts pour, semble-t-il d'après ce que j'ai entendu ce matin, un cafouillage dû à un mauvais relais d'information entre le PC Radio et les équipes de secours sur le terrain.

    Eh, quoi !
    Bientôt ce seront les services de la D.D.E. qui seront poursuivis parce que les feux tricolores des carrefours auront ralenti la progression des secours...

    justiceDérive d'une certaine conception du droit, où il faudrait trouver un responsable (je n'ose dire un "bouc émissaire") à tout événement où la fatalité, où l'erreur humaine, seraient redevables pénalement ou civilement. Parfois même la cupidité l'emporte, devant des montants indemnitaires supposés juteux qui motivent les auteurs de ces demandes...

    Faut-il pour autant un responsable partout ?
    Faut-il que la justice sanctionne des responsabilités morales, voire des intentions supposées coupables ?

    Non. Du moins je le pense.
    La justice n'est pas la morale. Heureusement.
    La justice n'est là que pour faire respecter la loi, qui n'est elle-même que l'outil du maintien d'un équilibre de la société, et pas de la morale.
    Sinon, c'est la porte ouverte à toutes les dérives, religieuses, idéoligiques, au nom de conceptions partisanes...
    Une société démocratique ne peut fonctionner ainsi.


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  • Libe

    Autre sujet, plus sérieux :
    Une journaliste de Libé ne donne plus de nouvelles à Bagdad.
    Encore !

    Que des pays soient en guerre, passe encore.
    Je ne juge ni de la guerre, ni de sa justification, ni de savoir qui a tort ou raison.
    Je remarque simplement que le terrorisme semble considéré par certains comme un mode d'action légitime, ce qui m'insupporte au plus haut point.

    Il semble déjà difficile de parler encore de guerre, puisqu'une des deux armées a été vaincue et s'est rendue.
    Lorsque des rebelles autochtones attaquent des militaires occupants, c'est de la résistance. Soit.
    Mais lorsque ces mêmes rebelles, appuyés par des "renforts" parfois étrangers au pays, sous je ne sais quelle justification intégriste et radicale, s'attaquent à des journalistes ou des civils (qui sont d'ailleurs parfois sur place pour témoigner de leur légitime résistance ou pour leur apporter une assistance humanitaire), c'est du terrorisme.

    Et  je me demande si nous faisons bien de vouloir exporter nos idéaux de démocratie occidentale à des pays qui ne sont visiblement pas prêts ou d'accord pour les accepter.
    Je ne leur en veux pas.
    Je constate simplement que nous ne semblons pas avoir les mêmes valeurs.


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  • Actualité riche ce matin.

    Tout d'abord un élément un peu léger, qui prêterait presqu'à sourire...
    J'ai évoqué récemment ce procureur de la République de Bayonne, accusé d'avoir subtilisé la carte de crédit d'un de ses collègues allemand pour profiter des plaisir d'une maison close outre-Rhin.

    Ce magistrat écrit ce matin une lettre-ouverte publiée dans la presse, où il proclame son innocence, dénonce la campagne de dénigrement dont il est victime dans la presse, et où il se plaint du tort fait par les médias qui colportent ainsi des rumeurs sur une supposée culpabilité avant l'heure. Enfin, il proteste contre l'enquête faite, selon lui, uniquement à charge.

    Oserais-je dire que c'est presque l'arroseur arrosé ?
    Car ce magistrat, tout comme les juges d'instructions, communiquent beaucoup avec la presse et l'on ne peut pas dire que leurs interventions aient toujours été à propos. Plus d'un quidam s'est retrouvé ainsi pris dans un engrenage "médiatico-judiciaire" qui l'a rendu coupable avant même d'être jugé. Et innocenté.
    Retour de balancier ?

    GorilleJe ne peux m'empêcher de songer aux derniers vers de la chanson de Georges Brassens "Le gorille", lorsque le juge est entraîné par le quadrumane derrière un fourré :
    "Car le juge au moment suprême,
    Criait maman ! pleurait beaucoup,
    Comme l'homme auquel le jour-même,
    Il avait fait couper le cou.
    Gare au gorille !
    "

    Et de me demander, à la relecture de ce texte quasi-prophétique, si notre presse actuelle ne ferait pas un magnifique gorille...


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