• Vacances rime avec absence...
    Parce que je me retrouve avec les miens, en famille.
    Parce que je suis coupé du Net et que je réalise à quel point cet outil est bien réel et compte pour moi.
    Parce que c'est un moyen de communication qui permet de faire exister tant de facettes de ma personnalité, que ce soit dans le domaine professionnel ou dans des aspects plus privés. C'est incontournable.

    Et je ne parle même pas d'Elle, Elle qui m'obsède à chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde. Elle avec qui j'aimerais partager tant de choses...

    Vacances rime avec présence...
    Parce que justement, le manque imprime son obsédante blessure, cette marque indélébile comme une cicatrice rituelle qui reste là, en nous.
    Parce qu'à chaque instant, nous vivons les situations en double, d'un côté la réalité actuelle, de l'autre la projection rêvée avec la présence de l'Absente.
    Parce que, bien qu'absente, cette personne est présente en notre coeur, en notre esprit à chaque seconde vécue sans elle.

    C'est parce qu'elle me manque, que je sais à quel point je tiens à elle...


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  • Les députés ont voté cette nuit l'adoption de deux amendements au projet de loi DADVSI (Droits d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de l'Information), légalisant le téléchargement de fichiers multimedia via le peer-to-peer (P2P).
    Ce téléchargement sera autorisé moyennant une rétribution des auteurs via une licence globale (le versement d'un montant forfaitaire), au titre de l'extension de la copie privée (l'article L 122-5 du Code de la Propriété Intellectuelle qui permet à un particulier de faire une copie pour son propre usage d'une oeuvre déjà divulgée).

    Ces députés ne font qu'aller dans le sens de la loi (le Code de la Propriété Intellectuelle) et des décisions des tribunaux en la matière, qui sont de plus en plus nombreux à statuer en ne condamnant pas les internautes téléchargeant dans le cadre d'un usage privé.

    Au contraire, cet amendement vient justement à point pour permettre de rétribuer les artistes auteurs des oeuvres ainsi téléchargées, en mettant en place une licence globale.

    Alors, pourquoi un tel tollé des producteurs et des éditeurs ?
    Tout simplement parce que ce sont eux qui sont principalement lésés, puisqu'ils n'interviennent plus dans ce mode de distribution. Ils ne perçoivent donc plus d'argent, eux qui ne sont ni artistes, ni auteurs, mais simplement des tenants d'un modèle économique qui montre ses limites.

    La loi va être revotée dans la journée.
    Au-delà du résultat de ce nouveau vote (qui m'importe peu), la démarche est significative :
    - un texte de loi qui ne va pas dans le sens "attendu" doit-il être représenté jusqu'à ce que le résultat du vote soit conforme aux espoirs de ses géniteurs ?
    - les députés ont-ils leur libre arbitre pour voter en toute indépendance ?
    - un texte de loi doit-il être le rempart des intérêts d'un groupe économique particulier, ou bien l'expression du choix de la majorité des citoyens ?
    - où se trouve la démocratie dans tout ceci ?


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  • ticketHier soir dans le métro. Une altercation, presque banale. Un voyageur et un groupe de contrôleurs.
    Cela devait durer depuis plusieurs minutes, car le voyageur commençait à vitupérer fortement, le ton montait entre les deux parties, et je pouvais hélas deviner comment tout cela allait finir.

    L'homme vociférait, s'indignait, refusant de présenter ses papiers d'identité aux contrôleurs. Il essayait de rameuter à son secours les autres voyageurs, qui n'accordaient qu'un oeil distrait à l'altercation.
    Les contrôleurs tentaient de contenir la situation et de la ramener à son contexte banal d'application de la règlementation à un fraudeur.

    Je savais comment tout cela allait finir.
    Les contrôleurs, pour éviter d'en arriver à des débordements incontrôlés, feraient finalement appel à la police, dont la présence ne calmerait rien, et surtout pas le voyageur. Donc les policiers l'interpelleraient, l'emmèneraient au poste.
    Tout ça pour quoi ? pour un ticket de métro ?

    Je ne pouvais m'empêcher de penser à toutes ces situations tellement anodines et qui dégénèrent, dans un engrenage hélas bien souvent trop connu !
    Ces situations qui frisent l'absurde et dont l'enchaînement des événements débouchent sur une conséquence démesurée qui me donne le vertige...

    Que des gens fraudent dans le métro, ok. J'en vois tous les jours. Mais en cas de contrôle, pourquoi râler ? Les contrôleurs font leur boulot, on n'attend pas d'eux qu'ils cèdent ou transigent face aux suppliques ou à l'indignation d'un voyageur pris en faute. C'est logique, évident.
    Il a voulu "jouer", il a perdu. Point.
    Alors, pourquoi se mettre dans des situations inextricables aux conséquences démesurées ? J'ai toujours eu du mal à le comprendre.

    Je suis sûr que les contrôleurs ne se réjouissent pas de ces situations.
    Et que la police a mieux à faire que d'intervenir pour de telles peccadilles.
    Est-ce donc une nouvelle mode que de contester ainsi même ce qui n'est pas contestable ?


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  • C'est rigolo l'Europe, surtout celle-ci !

    Quand je mets en place une hotline, un centre de renseignements, avec logique, je crée un numéro unique et je rassemble toutes les informations en un seul point, pour rendre rapidement service aux usagers en détresse.

    TelephoneDans le cadre des renseignements téléphoniques, nous assistons à tout le contraire !
    Sous des prétextes de "libéralisation" (c'est-à-dire de partage d'un juteux gâteau entre requins financiers) il n'y aura plus de numéro unique mais un morcellement qui ne sert pour l'instant qu'à perdre encore plus le consommateur à la recherche d'informations.

    Pire encore. Non seulement le renseignement sera payant (ce qu'on peut à la limite admettre), mais la mise en relation avec le numéro recherché sera payante, voire même la communication téléphonique surfacturée : on croit rêver !
    Cerise sur le gâteau : pour raisons de démarchages commerciaux, les informations transmises ne seront pas forcément équitables et sincères, mais dictées par des impératifs publicitaires.

    On peut donc en conclure que ces nouveaux services de renseignements vont tout faire, sauf nous renseigner !

    Quelqu'un aurait-il un plan B ?

    PS. Pour tenter de vous y retrouver :
    - c'est ici http://www.comparatel.fr/118/
    - ou ici http://www.allo118.com/comparateur-tarifs-numeros-118/
    - ou encore ici : http://www.appel118.fr/
    (et ça, c'est gratuit, du moins, pour l'instant !)


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  • La violence des sentiments, celle qu'elle exerce dans nos esprits tourmentés et chahutés doit-elle se matérialiser dans nos actes et nos corps ?

    Depuis quelques temps, il nous arrive, M. et moi, de "somatiser", c'est-à-dire d'observer des réactions de notre corps qui ne peuvent s'expliquer que par de brefs accès aigüs d'angoisse ou de stress, dus en partie à la séparation, au manque de l'autre qui devient un vide, un gouffre imparfaitement comblé par les messages vocaux ou textuels.

    Et nous voir souffrir de ce manque n'est pas plus rassurant. Dans quelle situation sommes nous tombés ? Où donc tout cela nous entraîne-t-il ?
    Déjà que rien n'est simple, si en plus ça se complique... arf !

    Alors, lorsque M. laisse sortir et s'exprimer cette violence, lorsqu'elle m'attache pour se jeter sur moi en pleurant, lorsque j'ai mal et que je pleure aussi, je sais que c'est notre amour qui s'exprime ainsi et qui veut se matérialiser avec force, n'ayant pas d'autre moyen pour exister.

    liensQue voulez-vous ? je l'aime...


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