• Cravate de Dominique de VillepinJe ne sais pas si vous avez remarqué, mais notre premier ministre arborait quasiment la même tenue, au 20h de ce lundi soir, que lors de sa précédente allocution !

    Surtout... une magnifique cravate... pleine de symbolique !
    Eh oui, une cravate bleu nuit avec un semis délicat de fleurs de lys d'or.

    J'avais déjà remarqué la même cravate la dernière fois. Il persiste et signe.
    Certes, l'accessoire est élégant, mais il ne manque pas de piquant lorsqu'on est le second personnage d'un Etat qui se veut une république laïque, qui plus est ayant historiquement pris de grandes distances avec la royauté depuis plus de deux siècles maintenant.

    Je crois notre premier ministre tout sauf un imbécile. Certes, il est peut-être mal secondé, mal conseillé, mais il est loin d'être le dernier des idiots.
    Alors, qu'une telle symbolique lui ait échappé, je ne le crois pas un seul instant.
    Mais alors, pourquoi afficher un tel symbolisme, à deux reprises au moins, à la France entière ?

    Parce que les royalistes, les vrais, n'ont cure d'un gouvernement républicain qui ne représente en rien leurs idéaux...

    Alors ?
    Alors ?
    Quelque chose m'échappe...


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  • Une brasserie au look très impersonnel.
    Un lieu aux larges baies vitrées, ouvertes sur l'espace et le soleil.
    Des fauteuils accueillants, des banquettes, des tables basses.
    Quelques personnes attardées ça et là.
    L'une d'entre elles lit un journal à la pliure centrale sertie dans une fine baguette de bois.
    Un peu plus loin, une autre dort, affalée dans un fauteuil.
    L'endroit est calme, presque désert car peu fréquenté en ce moment de la journée.
    Mais là, cinq personnes autour d'une table, discutent avec animation, heureuses de se retrouver ou de se découvrir pour certains.

    Eh oui, lorsqu'il me souvient de nos IRL, j'ai toujours préféré les rencontres intimes aux grands rendez-vous, où l'on n'a pas le temps de parler à tout le monde, et où l'on en ressort un peu frustré de ces échanges trop superficiels, presqu'avortés.
    Je me souviens de ces rencontres avec Angy, Little, Eva, Tschok...
    Lors de ces rencontres, la fine fleur de Blogland était là (merci Georges:-) et lorsque certains étaient absents, ils étaient tout excusés, avec une émotion sincère.
    Moment de retrouvailles, de discussions acharnées, de regrets de ne pas se voir plus souvent !
    Et quand venait l'heure de se séparer, pas de larmes, mais la joie d'avoir pu vivre une fois encore un moment magique.

    Merci Blogland !

    PS. Ce post doux-amer m'a été inspiré par un raccourci acrobatique, depuis l'info des manifs estudiantines, une chanson de Bruel (Patriiiiiick !) et les souvenirs d'un écoulement inexorable du temps... nonobstant les obstacles ou les obstinations de certains... je persiste et je signe. Gnac !

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  • Vu dans Yahoo info, ici :
    http://fr.news.yahoo.com/27032006/202/les-allemands-les-plus-intelligents-en-europe-selon-une-etude.html

    L'intelligence des européens a été mesurée par une université de l'Ulster.
    Les anglais, qui ne font décidémment rien comme tout le monde, balancent des chiffres.
    Et comme aux chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut, c'est assez croustillant !

    - les femmes auraient un QI moyen de 5 points inférieur à celui des hommes...
    Hum... je peux rire tellement c'est débile comme affirmation et comme statistique ?

    - les pays d'europe du Nord auraient un QI plus développé, dû au climat plus froid, qui a donné un cerveau plus développé.
    Tiens tiens... la taille du cerveau a donc un rapport avec l'intelligence ? Pffff...
    Les chercheurs britanniques n'ont pas lu ce site :
    http://www.hominides.com/html/dossiers/cerveau.html
    Je leur suggère de poser la question aux éléphants, aux baleines, aux dauphins...

    Et si c'est une question de latitude, alors pourquoi les Anglais arrivent derrière les Italiens ?

    Bon, même si c'est idiot, ça m'aura fait rire un peu... pas vous ?

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  • Fichue éducation !

    Sous des travers issus de la morale, on m'a toujours appris à ne pas être égoïste, à faire attention aux autres, à ne pas dire "je veux" et à me contenter de ce que la vie m'offre, sans exiger ce qui pourrait paraître excessif ou superflu.

    Belles paroles.

    Parce que je n'ai pas "réalisé" ma vie, me contentant de répondre aux opportunités qui se présentaient, sans tracer un véritable chemin personnel.
    Ne pas choquer, ne pas m'opposer, ne pas m'imposer, ne jamais dire "non".

    Je pense que je suis loin d'être le seul dans ce cas, mais maintenant, lorsque je regarde où j'en suis, lorsque je vois un peu plus de chemin derrière moi que devant moi, je me dis que j'ai, très certainement, raté quelque chose.

    Est-il encore temps de redresser la barre ? en suis-je capable ? suis-je capable de dire "je veux" ? de savoir ce que je veux ? et, ce que j'aurai décidé, serai-je capable de le mettre en oeuvre ?
    Autant de questions qui sont autant de tortures intérieures, sources d'angoisses et qui m'arrachent le coeur et les tripes.

    Alors, à force de creuser, de m'armer de courage pour oser appuyer "là ou ça fait mal" et me demander quelles sont les bonnes questions à me poser, je me dis que j'avancerai.
    Mais ces pas sont difficiles, car c'est contre moi-même que je me bats, contre ce qui a construit jusqu'ici ma personnalité, assuré mes certitudes, et que je fragilise par blocs entiers qui s'écroulent parfois avec effroi...

    Alors, j'ai l'impression que chaque millimètre coûte un prix terrible, épuisant. Et lorsque je me dis qu'en plus, rien ne se fera dans la douceur et dans la joie, je me trouve bien des motifs de découragement.

    Mais non, les enjeux sont importants : il me faut avancer, car au bout du chemin, c'est un peu de mon avenir qui est en jeu...

    Alors, qu'est-ce que je veux ?..............


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  • Entendons-nous bien : je ne supporte pas les discriminations.
    Parce que l'idée de juger quelqu'un sur autre chose que les compétences qu'on attend de lui, me révolte.

    Bien sûr, ces compétences peuvent être diverses, pas forcément intellectuelles ou culturelles. Ce peuvent être également l'apparence, la présentation, l'image, notamment pour des situations qui requièrent ce type de paramètre (communication, accueil), voire d'autres critères, par exemple physiques pour des métiers où une certaine résistance est attendue.

    Mais qu'on veuille forcer la main à l'existant en pratiquant de force une "discrimination positive", ça me choque tout autant.
    Cela me fait penser que nous jugeons les humains comme des animaux d'une réserve, où les races en voie de disparition font l'objet de quotas scientifiques.
    C'est horrible lorsqu'on y réfléchit.

    Alors je ne peux qu'être choqué lorsque j'entends qu'il faut obligatoirement, pour des raisons de parité, un pourcentage de femmes à tel ou tel endroit, dans telle ou telle profession ou pour telle ou telle élection.

    Que l'on retienne des femmes parce qu'elles sont compétentes, au même titre que les hommes, oui, oui, mille fois oui !
    Mais qu'on les retienne en raison de leur sexe, même si elles sont moins compétentes que les hommes qui seront évincés, c'est aberrant.
    De plus, ce quota est injuste. Parce que, a contrario, s'il y a plus de femmes compétentes que le quota établi, elles ne seront donc pas retenues ? nouvelle aberration !

    Donc, qu'elles accèdent à tous les postes, à tous les niveaux, si elles en ont la volonté, le désir et les compétences. Et ce, même si elles représentent 100% des personnes choisies ! N'est-ce pas le plus objectif ?


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