• Oui, états d'âme, âme sans "s"...
    Il s'agit de la mienne, bien torturée en ce moment...
    Mes états d'âme sont légion et tournent autour de 3 thèmes principaux.
    Je ne sais si ce sont les piliers essentiels de mon caractère ou de mes centres d'intérêts actuels, mais j'avoue qu'ils me préoccupent particulièrement...

    Voici ce petit inventaire, un peu comme Heaven recense les tortures qu'elle inflige à son corps... Voici donc Charmeur et les maux de son âme...

    Le temps :
    - le manque de sommeil chronique : croissant depuis plus d'un an, des nuits de plus en plus courtes, pour cause de surfs nocturnes...
    - le sentiment de temps perdu : pour cause de nuits courtes, j'ai des journées parfois difficiles, mais aussi un sentiment que mes capacités diminuent, qu'il m'est plus difficile de faire ce que je faisais avant avec vivacité.

    La réussite :
    - des soucis financiers : je les traîne depuis presque six mois, et ne vais pas tenir plus longtemps... septembre sera quitte ou double...
    - mon parcours professionnel : j'ai pris un virage à 90° il y a 4 ans, et maintenant, il me faut réussir dans cette nouvelle vie... mais c'est plus difficile que je ne pensais... s'accrocher pour grimper est épuisant... et l'âge me rattrape

    La séduction :
    - ma vie de couple : problème récurrent depuis quelques années... depuis que je me suis éveillé, ou plutôt réveillé à la sensualité, il me faut admettre ce décalage, mes envies... mais pour autant, je ne souhaite pas tout remettre en question.
    - les rencontres : un moment, il y a eu accélération, emballement... mes craintes se sont fait réelles... depuis, je prends le temps... mais je me demande où tout cela me mènera...

    Et ces trois "piliers", l'argent, le sexe, l'âge... semblent fondamentaux à cette époque de ma vie... pas facile d'en être conscient... dois-je en être heureux ou inquiet ? là est la question...

    Bien sûr, rien n'est simple et tout est lié... les soucis d'argent me poussent à progresser professionnellement, à trouver des activités annexes (webmaster) et du coup, je passe du temps, le soir, la nuit sur mon PC. Mais j'y fais aussi des rencontres, et ma vie de couple s'en ressent... la fatigue générale n'arrangeant rien...

    Et la boucle est bouclée...


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  • Une amie m'a posé la question.
    Je développe et cultive cette conception de non-jalousie (cf mes autres posts) selon elle, parce qu'elle sert admirablement bien mes "instincts" de charmeur, mon point de vue.
    Aurait-elle raison ?

    J'avoue ne pas y avoir pensé, mais mon ouverture d'esprit me pousse bien évidemment à y réfléchir. Car elle pourrait tout à fait voir juste. Mon subconscient trouverait-là une justification et une excuse faciles.
    Pourtant, je pense que, même si elle peut avoir raison, ce n'est pas opposable et cela ne vient pas contredire mon propos précédent sur le concept.

    En fait, c'est encore, j'en ai bien peur, une de ces dualités du style "l'oeuf ou la poule" : est-ce la poule qui fait l'oeuf, ou bien l'oeuf qui fait la poule ?
    En quelque sorte, suis-je non-jaloux parce que je suis volage, ou bien volage parce que non-jaloux ?

    Je crois que la non-jalousie a ses racines ailleurs. Dans mon éducation tout d'abord. L'envie y a toujours été représentée comme un pêché. Donc je ne suis pas envieux (donc jaloux) de ce que les autres ont ou font.
    Tout au plus m'arrive-t-il de culpabiliser sur mes échecs, mais pour tenter de me ressaisir et de faire aussi bien qu'eux.
    De même, je n'ai aucun sentiment de possession vis-à-vis de quiconque. Que ce soit mon épouse ou mes enfants, ils ne m'appartiennent pas. D'ailleurs, écrire "mon, ma, mes" me choque souvent, même si je ne vois pas comment faire autrement.

    Si "mon" épouse avait une aventure de son côté, je me suis déjà demandé comment réagir.
    Je crois que c'est surtout à moi que j'en voudrais, parce que je n'ai pas su faire en sorte que son bonheur passe par moi. Mais ce n'est pas de la jalousie. A moi de faire en sorte de garder une place dans sa vie. Mais dois-je exiger une quelconque exclusivité ? Je n'en sais rien. Sincèrement.
    Si au moins j'ai une place où pourra s'exprimer l'amour et la tendresse, l'affection que j'ai pour elle, alors suis-je en droit d'exiger plus ?
    Ça me semblerait presqu'inconcevable, presqu'obscène.

    Je sais que cette façon de voir peut choquer. Moi-même, je pense avoir été beaucoup plus "idéaliste" que cela. Enfin, non pas idéaliste, mais plutôt conventionnel. Car ce que j'exprime est pour moi un idéal, au même titre que d'autres. Et avec le temps, ma personnalité a évolué, ma conception et mon point de vue sur les idées, les choses, les gens également.
    Je ne suis pas sûr qu'elle - mon épouse - partage ce point de vue. Je pense même qu'elle en serait profondément choquée. Et pourtant, je la respecte infiniment, mais sur ce point, nos conceptions, sans doute identiques il y a plus de 20 ans déjà, divergent actuellement. Pour autant, cela n'enlève rien au sentiment que j'ai pour elle, quoi qu'on puisse en penser.

    Alors, non-jaloux par intérêt ou par conviction ?
    Je crois que je n'ai toujours pas la réponse...
    Mais je ne suis pas sûr qu'elle m'intéresse...
    Savoir comment et qui je suis m'est important.
    Savoir pourquoi ne me changera pas, et je m'aperçois, finalement, que c'est très secondaire.


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  • Je n'arrive toujours pas à affonter mes peurs, notamment vis-à-vis de mes comptes (je parle de mes finances, là...).

    C'est épouvantable. Je SAIS ce qu'il faut faire. Professionnellement, ou dès qu'il s'agit d'autres personnes, je n'ai aucune difficulté à planifier, à gérer, à prendre en main...
    Dès qu'il s'agit de moi, c'est impossible. J'ai un noeud à l'estomac, je suis replié en position foetale, j'ai mal à en crever, je suis presque en train de vomir...

    Que m'arrive-t-il ?
    Et le pire, c'est que ma situation personnelle est en péril, sur le plan financier, à cause de ça...
    Je me sens démuni... et c'est effrayant !


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  • Toujours pas de réponse de l'organisme...
    Pas de réponse, pas de solution... je m'enfonce...
    J'angoisse...

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  • C'est surprenant comme l'état de manque d'une personne peut être perçu différemment...
    Avec M., ma relation est à la fois fusionnelle et désintéressée... Pas d'obligations, pas de contraintes...

    Mais je suis parti en vacances, et là, soudain, je lui ai manqué terriblement. De façon surprenante. Nous nous sommes même demandés s'il ne fallait pas mettre fin à tout, puisque l'absence se faisait cruelle... De mon côté, je n'avais pas ressenti cela aussi fortement.

    Et puis, ce fut son tour de partir. Et l'effet fut inversé. Elle m'a manqué. Énormément. Alors qu'elle a mieux vécu cette seconde distanciation.

    Le manque serait-il perçu avec plus d'acuité dans un environnement habituel, où les repères sont soudain privés d'une présence familière ?


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