• Ce matin, la radio parle d'homoparentalité.
    De ces enfants élevés par deux parents de même sexe.

    Vaste débat, vaste sujet de société, porteur de bien des polémiques et prometteur de nombre de discussions houleuses dont nos médias favoris se feront les chantres ou les échos.

    Et que dire, ici, de l'union de deux blogs qui va donner - je l'espère - naissance à un un beau petit rejeton sans pour autant signifier la mort de ses parents (il n'en est bien sûr pas question) ?
    La blogparentalité est en marche !
    Nous espérons qu'il sera bien accueilli par sa grande famille bloglandienne.

    Pour l'instant, le seul bulletin de santé que nous puissions vous donner, c'est vous dire, selon la formule consacrée, que les futurs parents se portent bien, malgré les inévitables péripéties et soubressauts des derniers jours...

    Faire_part


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  • Comment lui dire que cette journée fut terrible ?
    Entre horreur et bonheur...

    D'un côté, un mal de dos m'a coincé tout le week-end.
    J'ai peu dormi et toute la journée, je fus un légume, ne tenant que par les cafés et l'aspirine...

    De l'autre, découvrir un post superbe et délicieux, une réponse que j'attendais sans oser l'espérer, le coeur battant...

    Ding... dong... la grosse cloche qui a sonné dans ma tête toute la journée était donc là pour m'annoncer un si bel événement ?

    Comment lui dire sans que je me guimauve à ses pieds ?
    Sans que je me liquéfie comme un marshmallow grillé ?
    Sans que mon coeur coule comme du chocolat fondu ?

    bebe

    Arf... dès que je vais mieux, je retrouve l'usage de la parole, foi de Charmeur... et nous porterons sur les fonds baptismaux de Blogland un beau bébé commun...

    C'est son souhait... et c'est le mien...

    Que puis-je lui refuser ? rien...


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  • Titre provocateur, évidemment...

    Et deux affiches de ce film aux sentences déclinées, que je me prends de face, dans le métro ce matin.
    "Les histoires de cul finissent toujours bien".
    "Les histoires d'amour finissent toujours mal".

    Combien tu m'aimes

    Arf... je l'aime...
    Mais faut-il que ce ne soit qu'une histoire de cul pour finir bien ?
    D'ailleurs, si ce n'était que cela, ce serait sans doute fini depuis bien longtemps.

    Alors... sommes-nous condamnés au pire ?
    Je l'aime... bien mal, je le sais...
    Et j'en ai mal, jusqu'au tréfonds de mon âme, jusqu'aux tripes...
    Elle me manque dès qu'elle n'est pas à mes côtés...

    Sans elle, je n'ai pas le goût à grand'chose... et j'ai tant à faire que, même en rationalisant mes dispersions, j'ai du mal à vivre ce "moi", ce "Elle", ce "nous" qui n'a aucune existence officielle mais qui a pris toute la place dans mon monde le plus secret, le plus intime, le plus privé, le plus vrai... celui que moi seul connaît...

    Alors... tout cela devrait-il mal finir ?
    Combien je l'aime ?


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  • Georges Brassens     
    Le petit joueur de flûteau
       
    FlûteLe petit joueur de flûteau
    Menait la musique au château
    Pour la grâce de ses chansons
    Le roi lui offrit un blason
    Je ne veux pas être noble
    Répondit le croque-note
    Avec un blason à la clé
    Mon la se mettrait à gonfler
    On dirait par tout le pays
    Le joueur de flûte a trahi

    Et mon pauvre petit clocher
    Me semblerait trop bas perché
    Je ne plierais plus les genoux
    Devant le bon Dieu de chez nous
    Il faudrait à ma grande âme
    Tous les saints de Notre-Dame
    Avec un évêque à la clé
    Mon la se mettrait à gonfler
    On dirait par tout le pays
    Le joueur de flûte a trahi

    Et la chambre où j'ai vu la jour
    Me serait un triste séjour
    Je quitterai mon lit mesquin
    Pour une couche à baldaquin
    Je changerais ma chaumière
    Pour une gentilhommière
    Avec un manoir à la clé
    Mon la se mettrait à gonfler
    On dirait par tout le pays
    Le joueur de flûte a trahi

    Je serai honteux de mon sang
    Des aïeux de qui je descends
    On me verrait bouder dessus
    La branche dont je suis issu
    Je voudrais un magnifique
    Arbre généalogique
    Avec du sang bleu a la clé
    Mon la se mettrait à gonfler
    On dirait par tout le pays
    Le joueur de flûte a trahi

    Je ne voudrais plus épouser
    Ma promise, ma fiancée
    Je ne donnerais pas mon nom
    A une quelconque Ninon
    Il me faudrait pour compagne
    La fille d'un grand d'Espagne
    Avec un' princesse à la clé
    Mon la se mettrait à gonfler
    On dirait par tout le pays
    Le joueur de flûte a trahi

    Le petit joueur de flûteau
    Fit la révérence au château
    Sans armoiries, sans parchemin
    Sans gloire il se mit en chemin
    Vers son clocher, sa chaumine
    Ses parents et sa promise
    Nul ne dise dans le pays
    Le joueur de flûte a trahi
    Et Dieu reconnaisse pour sien
    Le brave petit musicien


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  • "Je peux vous poser une question indiscrète ?" nous demanda-t-il...

    Nous avions pris l'habitude, M. et moi, d'aller assez souvent dans le même hôtel.
    Nous essayons à chaque fois d'avoir une attitude normale, celle de personnes respectables qui prennent une chambre pour la nuit, soit en déplacement professionnel, soit en voyage. En tout cas, loin du cliché du couple illégitime qui se retrouve pour un 5 à 7 clandestin.

    Il faut croire que nous n'avons pas été assez discrets, que nous n'avons pas su donner le change, que la répétition des rendez-vous nous a trahi, ou enfin que l'hôtelier est un professionnel aguerri qui détecte rapidement le profil de ses clients.
    Ainsi, se sentant sans doute en confiance avec des clients qu'il voyait souvent revenir, il osa nous poser cette question indiscrète.

    draps"Demandez toujours" lui répondit M.
    "La chambre, commença-t-il avec un petit sourire, vous ne la prenez pas toujours pour la nuit ?"
    Bien que nous sentions venir la question en effet, la voir ainsi formalisée nous laissa quelque peu interdits.
    "Parce que, voyez-vous, continua-t-il, il arrive parfois comme aujourd'hui d'ailleurs, que l'hôtel soit complet. Alors, si vous ne gardiez pas la chambre et que vous partiez en début de soirée, je pourrais la relouer. Bien entendu, si vous me prévenez avant, je peux vous faire un prix."

    Nous nous sommes regardés, M. et moi, et nous avons ri, mi-gênés mi amusés.
    Qu'il ait ainsi remarqué notre manège, depuis plus d'un an que nous venons périodiquement, nous nous en doutions un peu.
    Qu'il ose nous en parler était plus surprenant.
    Quant à sa proposition, elle était certes intéressante, même si c'était surtout lui qui ferait une bonne affaire...

    Encore que... je le voyais mal remettre en ordre à la va-vite une chambre qui ressemblait parfois plus à un champ de bataille qu'à un boudoir romantique...
    ... et les traces laissées sur les draps révélaient parfois trop clairement l'intensité sinon la nature de nos ébats...

    Alors, pour quelques euros, allons-nous abandonner notre prudence ?
    Pas si sûr...
    Il nous faut y réfléchir...


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