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Ce matin, la radio parle d'homoparentalité.
De ces enfants élevés par deux parents de même sexe.Vaste débat, vaste sujet de société, porteur de bien des polémiques et prometteur de nombre de discussions houleuses dont nos médias favoris se feront les chantres ou les échos.
Et que dire, ici, de l'union de deux blogs qui va donner - je l'espère - naissance à un un beau petit rejeton sans pour autant signifier la mort de ses parents (il n'en est bien sûr pas question) ?
La blogparentalité est en marche !
Nous espérons qu'il sera bien accueilli par sa grande famille bloglandienne.Pour l'instant, le seul bulletin de santé que nous puissions vous donner, c'est vous dire, selon la formule consacrée, que les futurs parents se portent bien, malgré les inévitables péripéties et soubressauts des derniers jours...
3 commentaires -
Comment lui dire que cette journée fut terrible ?
Entre horreur et bonheur...D'un côté, un mal de dos m'a coincé tout le week-end.
J'ai peu dormi et toute la journée, je fus un légume, ne tenant que par les cafés et l'aspirine...De l'autre, découvrir un post superbe et délicieux, une réponse que j'attendais sans oser l'espérer, le coeur battant...
Ding... dong... la grosse cloche qui a sonné dans ma tête toute la journée était donc là pour m'annoncer un si bel événement ?
Comment lui dire sans que je me guimauve à ses pieds ?
Sans que je me liquéfie comme un marshmallow grillé ?
Sans que mon coeur coule comme du chocolat fondu ?Arf... dès que je vais mieux, je retrouve l'usage de la parole, foi de Charmeur... et nous porterons sur les fonds baptismaux de Blogland un beau bébé commun...
C'est son souhait... et c'est le mien...
Que puis-je lui refuser ? rien...
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Titre provocateur, évidemment...
Et deux affiches de ce film aux sentences déclinées, que je me prends de face, dans le métro ce matin.
"Les histoires de cul finissent toujours bien".
"Les histoires d'amour finissent toujours mal".Arf... je l'aime...
Mais faut-il que ce ne soit qu'une histoire de cul pour finir bien ?
D'ailleurs, si ce n'était que cela, ce serait sans doute fini depuis bien longtemps.Alors... sommes-nous condamnés au pire ?
Je l'aime... bien mal, je le sais...
Et j'en ai mal, jusqu'au tréfonds de mon âme, jusqu'aux tripes...
Elle me manque dès qu'elle n'est pas à mes côtés...Sans elle, je n'ai pas le goût à grand'chose... et j'ai tant à faire que, même en rationalisant mes dispersions, j'ai du mal à vivre ce "moi", ce "Elle", ce "nous" qui n'a aucune existence officielle mais qui a pris toute la place dans mon monde le plus secret, le plus intime, le plus privé, le plus vrai... celui que moi seul connaît...
Alors... tout cela devrait-il mal finir ?
Combien je l'aime ?
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Georges Brassens
Le petit joueur de flûteau
Le petit joueur de flûteau
Menait la musique au château
Pour la grâce de ses chansons
Le roi lui offrit un blason
Je ne veux pas être noble
Répondit le croque-note
Avec un blason à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahiEt mon pauvre petit clocher
Me semblerait trop bas perché
Je ne plierais plus les genoux
Devant le bon Dieu de chez nous
Il faudrait à ma grande âme
Tous les saints de Notre-Dame
Avec un évêque à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahiEt la chambre où j'ai vu la jour
Me serait un triste séjour
Je quitterai mon lit mesquin
Pour une couche à baldaquin
Je changerais ma chaumière
Pour une gentilhommière
Avec un manoir à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahiJe serai honteux de mon sang
Des aïeux de qui je descends
On me verrait bouder dessus
La branche dont je suis issu
Je voudrais un magnifique
Arbre généalogique
Avec du sang bleu a la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahiJe ne voudrais plus épouser
Ma promise, ma fiancée
Je ne donnerais pas mon nom
A une quelconque Ninon
Il me faudrait pour compagne
La fille d'un grand d'Espagne
Avec un' princesse à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahiLe petit joueur de flûteau
Fit la révérence au château
Sans armoiries, sans parchemin
Sans gloire il se mit en chemin
Vers son clocher, sa chaumine
Ses parents et sa promise
Nul ne dise dans le pays
Le joueur de flûte a trahi
Et Dieu reconnaisse pour sien
Le brave petit musicien
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"Je peux vous poser une question indiscrète ?" nous demanda-t-il...
Nous avions pris l'habitude, M. et moi, d'aller assez souvent dans le même hôtel.
Nous essayons à chaque fois d'avoir une attitude normale, celle de personnes respectables qui prennent une chambre pour la nuit, soit en déplacement professionnel, soit en voyage. En tout cas, loin du cliché du couple illégitime qui se retrouve pour un 5 à 7 clandestin.Il faut croire que nous n'avons pas été assez discrets, que nous n'avons pas su donner le change, que la répétition des rendez-vous nous a trahi, ou enfin que l'hôtelier est un professionnel aguerri qui détecte rapidement le profil de ses clients.
Ainsi, se sentant sans doute en confiance avec des clients qu'il voyait souvent revenir, il osa nous poser cette question indiscrète."Demandez toujours" lui répondit M.
"La chambre, commença-t-il avec un petit sourire, vous ne la prenez pas toujours pour la nuit ?"
Bien que nous sentions venir la question en effet, la voir ainsi formalisée nous laissa quelque peu interdits.
"Parce que, voyez-vous, continua-t-il, il arrive parfois comme aujourd'hui d'ailleurs, que l'hôtel soit complet. Alors, si vous ne gardiez pas la chambre et que vous partiez en début de soirée, je pourrais la relouer. Bien entendu, si vous me prévenez avant, je peux vous faire un prix."Nous nous sommes regardés, M. et moi, et nous avons ri, mi-gênés mi amusés.
Qu'il ait ainsi remarqué notre manège, depuis plus d'un an que nous venons périodiquement, nous nous en doutions un peu.
Qu'il ose nous en parler était plus surprenant.
Quant à sa proposition, elle était certes intéressante, même si c'était surtout lui qui ferait une bonne affaire...Encore que... je le voyais mal remettre en ordre à la va-vite une chambre qui ressemblait parfois plus à un champ de bataille qu'à un boudoir romantique...
... et les traces laissées sur les draps révélaient parfois trop clairement l'intensité sinon la nature de nos ébats...Alors, pour quelques euros, allons-nous abandonner notre prudence ?
Pas si sûr...
Il nous faut y réfléchir...
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