• Je cours, tête en avant.
    Mes activités me rattrappent. Les échéances ajoutent à la pression.
    Et je ne contrôle plus rien. Pire même, je trébuche...
    A me disperser ainsi, je vois bien que je deviens inefficace. Certes , j'arrive encore à donner le change, en zappant d'une priorité à l'autre.
    Mais mes "epistaxis" (merci Little) continuent et mon stress ne diminue pas...

    stopJe suis lucide. Si je n'arrête pas, je cours à la catastrophe. Sans compter que je néglige ceux que j'aime, que mon humeur devient vite épidermique, ce qui n'est en rien pour me calmer.

    Donc, il me faut ralentir, ou plutôt optimiser mes activités, les rationaliser, modifier ma façon d'agir.
    J'y suis condamné pour réussir. D'autant que, si un jour mon projet personnel se met en place, je devrai être rapide et efficace en permanence, ce que je suis loin de parvenir à réaliser actuellement.

    Je suis un créatif, perfectionniste. Qu'est-ce exactement ?
    J'aime créer, j'aime bien plus réaliser qu'utiliser, et encore bien plus concevoir que réaliser.
    Ainsi, il est tentant et rapide d'utiliser des modules ou des outils conçus par d'autres. Pourtant, je persiste à réaliser moi-même mes propres outils, perdant ainsi un temps précieux pour la satisfaction (puérile ?) de pouvoir dire "C'est moi qui l'ai fait !".
    Il me faut agir autrement ! Utiliser des outils permettant d'aller vite, quitte à être moins puriste, devenir plus efficace au détriment d'une certaine philosophie de réalisation mais dont, en fait, tout le monde (sauf moi) n'a cure, puisque l'efficacité du produit fini reste au rendez-vous.

    C'est peut-être évident ainsi formulé, mais je sais que je n'y arriverai pas sans une certaine souffrance, puisque je renie un peu certains de mes principes. Mais c'est à ce prix que j'en ferai plus, que je garderai intact le plaisir de créer, tout en y passant moins de temps.
    Enfin, je l'espère.

    Ainsi, je verrai mieux où je vais, où j'ai envie d'aller, et comment...
    Je le dois, autant à ceux qui m'entourent, autant à ceux que j'aime, qui m'aiment, qui comptent pour moi ou qui comptent sur moi... qu'à moi-même.
    Car j'ai bien conscience, même si pour l'instant ce ne sont peut-être que des mots sur le papier, sur l'écran de ce blog, que c'est en ne les décevant pas que je ne me décevrai pas.
    Et ça, c'est vital.

    Cadencement du temps de travail, utilisation d'outils appropriés, rationnalisation du temps...
    La pâte continue de lever, non sans douleur...


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  • Depuis quelques jours, la fatigue s'est accumulée...

    Une échéance dans la livraison d'un site associatif important, j'ai dû mettre les "bouchées doubles" et le sommeil en "demi-bouchée"... par voie de conséquence...

    Samedi dernier, petite contrariété familiale... puis saignement de nez...
    J'ai hésité entre conséquence de ma grande fatigue... ou réaction suite à la contrariété...
    Dimanche, toujours fatigué, toujours contrarié... bêtement, je me mouche... et les saignements reprennent... plus abondants encore...

    Hier soir, présentation de l'application... très bon accueil (ne parlons pas encore de succès, restons modestes)... et couché tôt... enfin dormir...

    sangCet après-midi... sans raison, tout-à-coup, les saignements de nez reprennent...
    Plutôt gênant au bureau, lorsque la pharmacie domestique manque notamment, pour pouvoir traiter tranquillement ces petits désagréments...
    Et 30 secondes plus tard, SMS de M. qui m'informe d'une terrible nouvelle la touchant de près...

    Alors... fatigue ou empathie ?
    Réaction psycho-somatique ou influence des sentiments ?

    Qui donc a dit que la couleur de l'amour était le rouge ?
    De là à imaginer le rouge sang... je m'en passerais bien, en toute sincérité...


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  • Je suis un homme d'engagements. De convictions. D'idéal.
    Je m'en aperçois, au fur et à mesure de mes interrogations sur moi, ma vie, le sens que je veux lui donner...
    J'ai toujours voulu donner, aider, assister les autres, les accompagner...
    Mes premiers rêves d'adolescent, mes engagements associatifs, mon premier métier malgré ses aspects atypiques, même celui que j'exerce maintenant, entaché de technologie, ne s'appelle pas autrement "qu'assistance"...

    Et lorsque, par les hasards de la vie, les circonstances, les impératifs... je ne peux tenir un engagement, je suis malheureux, au point d'en avoir réellement mal, comme si une partie de moi mourrait avec cet échec.
    Je ne sais pas dire non. J'ai l'impression qu'on m'arrache quelque chose, et je souffre véritablement de devoir volontairement mettre fin à quelque chose...
    Pourtant, je reconnais maladroitement qu'à dire oui plus souvent que de raison, je me mets dans l'impossibilité de rendre efficacement les services nés de ces engagements, car je deviens, du coup, de moins en moins disponible.

    Alors, moi qui souvent prend sur mon temps libre, mon temps de sommeil, mon temps de travail aussi, pour rendre ces services, je me rends compte que j'accepte difficilement que les autres ne comprennent pas l'importance de ces engagements. Savoir que d'autres comptent sur moi, ne pas les décevoir, c'est pour moi une sorte de contrat moral, sur l'honneur. Et ne pas tout faire pour tenir cet promesse, voilà qui m'indigne et me blesse au plus profond. J'ai besoin de ça pour exister...

    Je sais qu'on m'objectera que la vie a parfois des priorités, que chacun peut définir à son gré cet ordre-là, et que si j'ai les miennes, d'autres, même mes proches, peuvent y trouver à redire.
    N'empêche...

    Le malaise que j'éprouve en ce moment me blesse et me trouve bien démuni, et sans compréhension à l'égard de ceux qui peuvent penser ainsi...
    Moi qui espérais ne plus avoir à écrire ici mes états d'âmes et passer enfin à des choses plus légères, je me retrouve à coucher ces lignes sur le papier...
    Ainsi va la vie...


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  • Quand M. est en vacances, elle me charge de la garde de sa "malle à malices".

    Happy MealAmusant de songer que cette mallette, au contenu triple, séjourne parfois bien innocemment en des lieux surprenants...
    Contenu triple, parce que renfermant :
    - jouets divers...
    - boissons, gourmandises...
    - accessoires pratiques...
    Mais vous n'en saurez pas plus.

    Récemment, elle a côtoyé ma sacoche au bureau, de façon parfaitement anodine, et je me suis intérieurement bien amusé à me dire que, si mes collègues pouvaient en connaître le contenu, certains seraient bien surpris, d'autres auraient peut-être des yeux plus brillants, s'en trouveraient amusés ou choqués...

    L'essentiel est d'éviter les curiosités innocentes, mais le risque - toujours possible - ajoute un délicieux piment à ces convoyages anonymes...

    ________________________________
    PS. Merci à Little qui, par son commentaire, m'a donné - après coup - l'idée de l'illustration...


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  • Un peu de temps de sevrage...
    Plus de blogland...
    Une semaine par obligation, vacances loin du Net...
    Une semaine par nécessité, travail, travail, travail...
    Et puis, savoir que j'ai tant à lire, pour recoller les morceaux, rattrapper le temps perdu...
    Voulez-vous que je vous dise ? j'ai souvent pensé à vous, vous me manquez...

    Et maintenant qu'avec ma chère M. il semble que nous retrouvions un peu plus de sérénité, j'espère garnir un peu moins ma rubrique "Etats d'âme", et un peu plus celles des moments festifs et coquins, où je vous conterai nos ébats, nos envies, nos audaces, nos découvertes...

    Parce qu'entre nous, le débat sur cette constitution m'indiffère, le Da Vinci Code semble truffé d'inexactitudes grossières et de théories abracadabrantesques éculées, et il faut encore attendre pour aller voir "Episode 3"...

    Je vais encore tout envoyer bouler, je sens qu'un projet professionnel perso est bien parti pour mûrir, si les obstacles matériels et financiers ne sont pas trop forts, et M. joue au chamboule-tout avec mon coeur...

    painAlors, je me fais l'effet d'une pâte à pain sous son torchon... ça bouillonne, ça lève...
    Bien sûr, vous avez deviné que j'adore la pâte à pain. Je trouve son toucher élastique terriblement sensuel, et la sensation de pétrir cette texture souple et fluide est vertigineusement troublante...
    Et le malaxage intensif que je me suis imposé depuis quelques années est en train de produire ses fruits... il faut dire que la levure est belle, terriblement belle... délicieuse M...

    Je reviens, laissez-moi juste un peu de temps...
    Mais laissez-moi vous dire que je vous aime...


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