• Je ne suis pas raisonnable. Surcharge de travail. Saturation.

    tornade4 projets en plus de mon travail professionnel.
    Plus deux idées en cours... qui mûrissent dans ma tête...

    Manque évident de sommeil. 7 heures de repos en deux nuits.
    Ce n'est pas assez... Il m'en faut au moins autant pour une seule nuit.
    Je ressens vraiment aujourd'hui l'accumulation de fatigue, la pression, l'insidieuse montée de stress...
    Pourvu que je tienne le coup...
    Et vous savez, maintenant, pourquoi je me fais rare sur Blogland ces temps-ci...

    Les associations sont décidemment bien dévoreuses de temps pour, malheureusement, un investissement énorme et terriblement ingrat.
    Je me suis rendu compte de l'aspect parfois surréaliste d'associations importantes, qui ont "pignon sur rue" et qui ne "tournent" en réalité qu'avec une poignée de bénévoles se réunissant une fois par mois (et encore) dans l'arrière-salle d'un café.

    Grandeur et décadence du bénévolat...
    Sans compter que cet engagement génère bien des exigences et que tout ceci devient à la longue plus une contrainte qu'un plaisir...
    Soupirs...


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  • Qu'ai-je cherché dans toutes ces rencontres ?
    Moi, sans doute. Tout en me fuyant.
    Les jeux étaient sages au début. Puis j'ai pris de l'assurance, de l'audace. Sans trop me poser de questions. Parce que c'était le but. M'assumer, m'accepter. Etre moins timoré.

    baguetteJ'en parlais à M. ces dernières semaines.
    J'ai souvent, jusqu'ici, ignoré mon pouvoir de séduction, étant le premier surpris lorsque mon charisme fonctionnait au plan professionnel, ou lorsque mon charme agissait sur un plan plus relationnel. Car il s'agit bien là du même mécanisme.

    Il est vrai que, maintenant, je suis plus conscient de cela, plus organisé, plus réfléchi. Tout en étant vigilant, pour ne pas être manipulateur ou calculateur. Je veux garder ma spontanéïté, le plaisir d'être étonné et surpris.
    Mais je suis ravi de cette nouvelle assurance et des nouveaux jeux que je peux parfois initier, maintenant, que je me sens un peu plus capable d'y jouer...

    Mais j'ai aussi peur de ce vers quoi cette assurance pourrait m'entraîner...
    Alors, M. est là, pour me guider, me donner encore plus d'assurance certes, mais aussi et surtout pour sans doute pour me protéger de moi-même...
    Le sait-elle ? Je crois qu'elle l'a très bien compris...


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  • J'évoquais récemment avec M. l'évolution de ma recherche...
    Mes surfs sur le Net sont beaucoup plus sages, depuis quelque temps.
    Et je goûte ce plaisir, finalement retrouvé, de limiter mes occupation du week-end et finalement, d'en faire plus en en faisant moins !
    Car, en étant moins dispersé, je reconnais que je peux infiniment mieux me consacrer aux projets qui me restent. Car trop, c'était trop.
    Et M. m'apporte cette pleinitude qui me permet de ne ressentir aucun manque.

    Une conduite accompagnée...
    Après tant de temps passé seul à surfer, être accompagné ainsi ne représente pas une contrainte, mais une récompense, une sorte de privilège.
    Et si mes surfs se font maintenant dans la perspective de rencontres, c'est accompagné d'Elle que j'envisage ces nouveaux moments, un peu comme l'accès à une nouvelle dimension, à un nouveau palier.

    GuideConduite accompagnée...
    Il y a de l'apprentissage dans cette idée.
    Apprendre à progresser, apprendre à grandir, apprendre à aimer, apprendre à se connaître soi-même, avoir moins peur, se découvrir enfin, au contact de Celle qui m'accompagne.
    Elle est à la fois une amie, une amante, une Maîtresse, un guide et une accompagnatrice...

    Merci à Toi d'être là...


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  • flammePour moi qui ne suis pas jaloux, aimer c'est donner.
    Donner sans forcément attendre en retour.
    Donner de l'amour, de l'émotion, de la tendresse, du plaisir...
    Donner et se donner. Avec confiance et sérénité.

    Et je me souviens d'une phrase de M.,  qui m'avait amusé et titillé.
    Elle voulait faire de moi un objet sexuel. Son objet, l'objet de son plaisir.
    Ce fut d'abord un jeu, puis une découverte.

    Parce que me donner, m'abandonner à ses désirs et ses fantaisies, cela fut intense, un plaisir extraordinaire qui m'amena à dépasser les limites de ce que j'aurais pu envisager lui donner...
    Alors, j'aime qu'elle use de moi ainsi, j'aime être son objet.

    Alors je comprends finalement les femmes qui aiment se donner plutôt que de prendre, qui préfèrent que leur partenaire décide des initiatives, et qui aiment se soumettre à ses caprices : le plaisir éprouvé à se donner ainsi n'en est que plus grand.

    Et cette notion d'objet est totalement dépassée et ne devient en aucun cas sordide ou avilisante. C'est en fait un acte d'amour, de don total, un cadeau, une invitation que je lui fais de me pousser à me dépasser, d'obtenir de moi plus encore que ce que j'oserais lui donner moi-même.

    Être un objet sexuel, Son objet sexuel... oui, j'aime...


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  • J'ai vécu longtemps de rêves, en regardant ma vie, comme un spectateur quelque peu désolé de la voir aussi terne, aussi formatée, aussi peu "vivante" entre crédits et loyers, paperasse quotidienne et conventions sociales.

    Me restaient mes rêves...
    Quelques moments de sursaut, mal assumés, bien vite rangés, bien vite oubliés.

    Puis vient une rencontre. Et tout se lézarde, tout se fissure. Un peu comme une seconde naissance. Et l'accouchement ne se fait pas sans douleurs. Il ne s'est même pas très bien passé, car l'histoire n'a pas duré très longtemps.

    Mais le réveil était là. Moment de panique : mes repères venaient de voler en éclat, mes certitudes n'en étaient plus.
    Cinq années plus tard, je suis toujours déstabilisé.
    Boulimie de rencontres pour éviter de me confronter à des questions gênantes, tout en ayant la perception lucide que ce n'est pas la solution, qu'il faudra bien que cela s'arrête un jour. Mais pour quel devenir ?
    Pour me rendormir à nouveau ? ou bien pour m'assumer, quitte à ce que ce soit douloureux, dans cette nouvelle vie ?

    Et puis, il y a peu, une rencontre. Non préméditée. Non recherchée. Non provoquée.
    Mais tant désirée au fond de moi. Tant attendue.
    Elle. M.

    Pas de coup de foudre. Une rencontre, une découverte lentement affirmée, qui a pris de plus en plus de place en mon coeur.
    M'étant tellement protégé contre des élans excessifs, j'ai mis du temps et j'ai eu du mal à m'avouer tout cela.
    Mais je le vis maintenant, avec bonheur et sérénité dans l'acceptation de ce merveilleux cadeau.
    Mais je le vis non sans mal, non sans douleurs, non sans souffrances. Car elle me révèle à moi-même.
    J'ose lui dire mes peurs, mes craintes, tout ce que je cache, aux autres tout aussi bien qu'à moi-même.
    Et je dois avouer que je pressens que cette rencontre peut enfin me permettre de me découvrir tel que je peux être. C'est sans doute une chance énorme et que je veux saisir, si j'en ai la force et le courage.

    Se connaît-on vraiment ?
    Une amie m'assurait récemment que non. Parce que l'on évolue et que l'on change chaque jour. Certes. Mais notre personnalité, notre mode de fonctionnement ne change pas vraiment, lui.
    Je pense qu'adolescent, j'avais déjà tout ceci en moi. Ces rêves, cette folie. Mais je n'étais pas prêt à les assumer, à m'y confronter. Parce que ça remettait en cause tant de certitudes qu'on m'avait appris, tant de notions protectrices et rassurantes, que même actuellement, pour les faire tomber, réticences, douleurs, peurs... reviennent en force m'habiter et me hanter...
    Mais c'est à ce prix que nous pouvons nous connaître quelque peu.

    Le plus dur est d'assumer, d'accepter la personne que l'on est. Quelle qu'elle soit. Quel qu'en soit le prix.
    Et ce n'est pas là un chemin aisé. Car souvent, on doit se heurter et remettre en cause son éducation, son milieu social, ses propres convictions... source de doutes, d'interrogations, d'angoisses multiples...

    Qui a dit que c'était facile ?


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