• Après la crise des banlieues et celle du CPE, il me semblait qu'une réponse adéquate devait être apportée aux attentes des Français.

    Si l'on résume la situation, quelles sont les principales préoccupations et attentes en ce moment ? Elles tournent visiblement autour de deux ou trois pôles : l'emploi (pour tous, jeunes ou pas), le logement et le pouvoir d'achat.
    Vu la crise de l'emploi et le prix de l'immobilier (locatif ou propriétaire) il me semble que la troisième idée se solutionnerait en partie avec le traitement des deux autres : un revenu issu d'un emploi et un logement accessible participent à l'amélioration du pouvoir d'achat.

    Notre bon président vien de lancer, ce mardi 25 avril, six premiers "grands projets" d'innovation industrielle, pour marquer la fin de son quinquennat. La réponse ainsi faite est effectivement à la hauteur des attentes ! Qu'on en juge :
    - débloquer 38 millions d'euros de fonds publics pour financer le développement d'un nouveau standard de télévision permettant sa diffusion sur les téléphones portables (projet TVMSL), c'est effectivement une idée géniale et d'une urgence capitale !
    - financer à hauteur 90 millions d'euros de fonds publics le développement d'un moteur de recherche franco-allemand (projet Quareo), permettant au grand public d'effectuer des recherches sur des contenus multimédias depuis son téléphone portable, c'est effectivement crucial !
    Les mals logés et les demandeurs d'emploi vont effectivement apprécier l'utilité de ces investissements.

    Quelques fois, je me demande s'il n'y a pas des interférences avec un univers parallèle...
    Un tel décalage avec une réalité qui crève pourtant les yeux me semble un abîme effrayant qui confine au vertige...

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  • Les choses semblent simples, sur le papier...

    Parce que je ne changerai pas : sans vouloir être égoïste, très sincèrement, je ne puis changer ma personnalité ; arrêter le feu qui couve en moi, arrêter de vivre un peu de façon personnelle, cela me semble impossible. J'aurais l'impression de ne plus m'épanouir, et je ne peux me résoudre à vivre de façon "éteinte", sans plus de pétillement...

    Et puis, je ne la changerai pas. Elle reste fidèle à ses convictions, à ses principes. J'ai l'esprit trop ouvert, trop curieux pour rester stable ainsi. Je la respecte, je l'admire même pour cette constance dont je suis incapable.

    Et il me semble que les conclusions seront inévitables.
    Parce que, vivre les 30-40 ans qui me restent dans la suspicion, la rancoeur et les non-dits, cela me semble également insupportable.

    Et pourtant...
    Ses réactions sont bouleversantes. Parce que même si je ne suis pas bien avec elle, je ne peux renier ce qu'on a vécu.
    Bien sûr, j'aimerais que les choses se passent en douceur, sans accrochage, ce qui sera - évidemment - quasiment impossible.
    J'appréhende déjà...
    Pour l'instant, me donner du temps...

    Et la voir faire des efforts, prendre sur elle très certainement, pour me montrer qu'elle tient à moi et que ne veut pas me perdre, malgré toutes mes envies, c'est quand même terrible.
    Il est visible qu'elle a peur de me perdre et qu'elle tente de me garder.
    Les semaines à venir vont être difficiles.

    Mais je crois que j'ai suffisamment de certitudes sur ce que je suis, sur ce que je ne veux pas, et sur ce que je pourrais vouloir...
    A moi de me faire à l'idée du prix qui sera à payer pour parvenir à cette nouvelle étape...

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  • Dans la plus pure tradition...
    Plus qu'un simple titre de film, le mot résume bien mon week-end de Pâques. Et ma situation.
    Parce que je n'ai pas pris toutes les précautions...
    Parce que certains éléments ont été découverts...
    Parce qu'une discussion de fond a eu lieu...
    Parce qu'une décision est attendue...
    Angoisses.
    Peur de l'inconnu, peur de tout perdre, peur des conséquences, des inévitables difficultés à venir...
    Angoisses.

    Bien sûr, il y a aussi de l'optimisme, du positif, des raisons d'espérer que le meilleur est à venir, des désirs, des rêves à concrétiser, au moins à essayer de vivre...

    L'idée que certaines hypocrisies pourraient cesser, une fois certaines vérités dites, quel qu'en soit le prix à payer.
    C'est peut-être ça le seul vrai fil rouge à suivre : construire quelque chose en accord avec soi-même, pour une fois !
    Ne pas choisir en fonction de l'idée qu'on se fait des choix de l'autre, mais en fonction de ses choix personnels, exprimés, pour une fois !
    Terrible aussi de penser à soi sans se dire qu'on est un horrible égoïste.

    Difficile de faire taire ce noeud qui emprisonne si bien mon estomac que la douleur sourde m'accompagne du lever jusqu'au coucher.
    Et la fatigue du lendemain matin, au réveil, juste pour me prouver, si j'en avais besoin, que le sommeil n'a été en rien réparateur.

    Je me prépare un futur immédiat pas des plus sereins, pas des plus apaisés.
    Mais si c'est pour mieux construire ce qui viendra ensuite, si c'est pour ce qui viendra ensuite, en espérant que ce sera le meilleur, alors...
    je plonge ?

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  • Cravate de Dominique de VillepinJe ne sais pas si vous avez remarqué, mais notre premier ministre arborait quasiment la même tenue, au 20h de ce lundi soir, que lors de sa précédente allocution !

    Surtout... une magnifique cravate... pleine de symbolique !
    Eh oui, une cravate bleu nuit avec un semis délicat de fleurs de lys d'or.

    J'avais déjà remarqué la même cravate la dernière fois. Il persiste et signe.
    Certes, l'accessoire est élégant, mais il ne manque pas de piquant lorsqu'on est le second personnage d'un Etat qui se veut une république laïque, qui plus est ayant historiquement pris de grandes distances avec la royauté depuis plus de deux siècles maintenant.

    Je crois notre premier ministre tout sauf un imbécile. Certes, il est peut-être mal secondé, mal conseillé, mais il est loin d'être le dernier des idiots.
    Alors, qu'une telle symbolique lui ait échappé, je ne le crois pas un seul instant.
    Mais alors, pourquoi afficher un tel symbolisme, à deux reprises au moins, à la France entière ?

    Parce que les royalistes, les vrais, n'ont cure d'un gouvernement républicain qui ne représente en rien leurs idéaux...

    Alors ?
    Alors ?
    Quelque chose m'échappe...


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  • Une brasserie au look très impersonnel.
    Un lieu aux larges baies vitrées, ouvertes sur l'espace et le soleil.
    Des fauteuils accueillants, des banquettes, des tables basses.
    Quelques personnes attardées ça et là.
    L'une d'entre elles lit un journal à la pliure centrale sertie dans une fine baguette de bois.
    Un peu plus loin, une autre dort, affalée dans un fauteuil.
    L'endroit est calme, presque désert car peu fréquenté en ce moment de la journée.
    Mais là, cinq personnes autour d'une table, discutent avec animation, heureuses de se retrouver ou de se découvrir pour certains.

    Eh oui, lorsqu'il me souvient de nos IRL, j'ai toujours préféré les rencontres intimes aux grands rendez-vous, où l'on n'a pas le temps de parler à tout le monde, et où l'on en ressort un peu frustré de ces échanges trop superficiels, presqu'avortés.
    Je me souviens de ces rencontres avec Angy, Little, Eva, Tschok...
    Lors de ces rencontres, la fine fleur de Blogland était là (merci Georges:-) et lorsque certains étaient absents, ils étaient tout excusés, avec une émotion sincère.
    Moment de retrouvailles, de discussions acharnées, de regrets de ne pas se voir plus souvent !
    Et quand venait l'heure de se séparer, pas de larmes, mais la joie d'avoir pu vivre une fois encore un moment magique.

    Merci Blogland !

    PS. Ce post doux-amer m'a été inspiré par un raccourci acrobatique, depuis l'info des manifs estudiantines, une chanson de Bruel (Patriiiiiick !) et les souvenirs d'un écoulement inexorable du temps... nonobstant les obstacles ou les obstinations de certains... je persiste et je signe. Gnac !

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