• Je ne suis qu'un enfant.

    Je sais, certains blogueurs ont largement l'âge d'être mes fils ou mes filles...
    Et pourtant...
    Dans ma tête, je ne suis qu'un ado attardé, peut-être même plus jeune qu'eux !
    Je m'émerveille d'un rien, je garde cette faculté d'étonnement pour des choses simples mais que je trouve belles...

    Suis-je naïf ? je ne le pense pas. Je suis lucide. Enfin, j'essaye de le rester...
    Suis-je fou ? oui, un peu, de cette folie qui fait rire, qui étincelle, qui pétille...

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    Alors, s'il faut qu'il y ait un Pays Imaginaire quelque part... si c'était Blogland... alors, oui, je veux bien en être le Peter Pan, celui qui ne veut pas grandir et reste un éternel enfant, entre la tendresse des virevoltes malicieuses d'une Fée Clochette, et les arabesques fantasques d'un duel avec le capitaine Crochet !

    Peter Pan

    Je ne suis qu'un enfant, vous dis-je...


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  • Lorsque je rencontre M., je passe dans un autre monde...
    Je mue, je me transporte, je suis un autre, j'habite mes rêves mes envies, mes désirs, mes joies...

    Lorsque je la quitte, je réendosse la réalité d'un quotidien plus terne, plus pragmatique.

    Bien sûr, le temps d'adaptation n'est pas le même pour passer dans un sens, puis dans l'autre.
    Parce qu'au retour à la réalité s'ajoute le déchirement de la séparation, qu'il faut bien sûr envisager.

    Dernièrement, nous avons changé notre lieu de rencontre, nous accordant un temps de retour plus bref, avec pour but de retarder au maximum le moment de cette séparation.

    Funeste erreur.

    Nous avons eu terriblement de mal à gérer cette situation et le malaise qui l'a entourée.
    Car nous avons compris qu'après nous être retrouvés pour un rendez-vous sensuel de quelques heures, nous avions besoin d'instants où l'intensité amoureuse redescend graduellement, où nous reprenons lentement pied, où le contact avec cette réalité à laquelle nous avons échappé, se fait progressivement, ensemble...

    Une transition brutale et une séparation rapide sont un déchirement insoutenable.

    Atterrissage

    Atterrir en douceur, voilà ce qu'il nous faut...


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  • Mal commencée, et ça continue...

    Départ en retard : j'avais prévu d'aller à la piscine ce midi, et déjà je vois qu'il me manque la moitié des affaires sur lesquels je comptais... et je n'ai plus mon sac de sport qui semble avoir disparu...
    Ça commence bien, je suis de mauvais poil !
    En plus, l'accumulation de petites choses ridicules et insignifiantes ajoute subrepticement des strates infimes de mauvaise humeur à cette rancoeur qui s'accumule doucement...
    Je file un mauvais coton...

    Ecriture d'un futur post dans le métro... mais au fur et à mesure que j'écris, le sujet heureux et léger se transforme en amertume et en douleur... je n'y peux rien, ce sont mes mots et mes phrases qui s'enchainent ainsi... mais tout ça n'est pas bon non plus...

    J'arrive au bureau, pas du tout en avance ni même à l'heure... j'attaque le boulot... évidemment les données sur lesquelles je bosse ne sont pas d'équerre... fait suer...

    Je fais un p'tit break, je lis un ou deux blogs (Little, Phylpapa, Enkeli-maman...), laisse un p'tit commentaire... retourne bosser...
    Et (mais comment ai-je pu l'oublier ???) ... je reçois un SMS de M., ma chère M., qui me reproche de l'avoir négligée...
    Dans toute cette négativité qui m'envahit depuis le matin, je ne lui ai ni téléphoné, ni envoyé un petit mail... je me traite mentalement de tous les noms et je ne suis pas le plus tendre avec moi-même... donner prise à ses reproches, c'est bien ce que je redoute le plus, et que je supporte le moins... alors... voilà une superbe couche ajoutée à ma négativité du jour...

    Ce midi, piscine. Au moment de partir, inévitablement, j'oublie le plan, les horaires, et on me demande un document de travail au dernier moment. Résultat, je pars avec 20 mn de retard sur mon horaire (qui était déjà très juste...). J'arrive plus qu'en retard... et personne au guichet !
    Nous sommes 3, puis 5, puis 8 personnes à attendre... mon horaire est pourtant calculé au plus juste...

    En même temps, je vérifie mon sac à dos... ai-je bien tout ? eh bien non ! pas de bonnet de bain ! catastrophe...
    Après avoir attendu entre 10 et 15 mn qu'une personne veuille bien ouvrir le guichet, je me vois contraint de rebrousser chemin par défaut de cet accessoire indispensable...
    De toute façon, je n'avais plus le temps nécessaire pour nager avant de retourner travailler.
    Et pour finir, je constate que je suis fatigué, sans doute n'ai-je pas assez dormi, donc je ne suis pas vraiment dans la meilleure forme pour nager pendant 30 bonnes minutes. Un coup pour rien...

    Je passe un coup de fil à M., et c'est (je dois l'avouer) le seul rayon de soleil de cette journée... son rire, sa voie joyeuse m'enchantent, même si les bruits de la rue m'empêchent de comprendre tout ce qu'elle me dit au téléphone... décidemment... Mais je l'aime et ce simple appel me dope pour rentrer au bureau...

    Retour... achat d'un bonnet de bain dans un magasin proche de mon boulot... Au moins, c'est toujours ça de fait pour la prochaine fois !
    Puis attente devant une petite boutique où je vais pouvoir acheter un sandwich et une boisson avant de regagner mon bureau après ce brillant intermède nautique...
    Et voilà qu'après avoir attendu mon tour, la vendeuse s'adresse sans sourciller à trois personnes qui attendent après moi, m'ignorant je ne sais pas pourquoi...
    Je n'explose même pas. Je ne réagis plus. J'ai déjà atteint mon quota de négativité...
    Dégoûté, je quitte la boutique et je m'en retourne au bureau, reportant intérieurement ma colère sur moi, ce qui n'arrange rien...
    Calimero
    Bilan :
    Je n'ai pas mangé, je n'ai pas fait de sport, je suis de mauvais poil, je suis fatigué, je vois tout de façon négative et pessimiste...

    J'ai hâte d'être à ce soir (pour être à demain, en fait), et en même temps, je redoute d'y être (à ce soir) : que va-t-il m'arriver encore ?


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