Vacances rime avec absence...
Parce que je me retrouve avec les miens, en famille.
Parce que je suis coupé du Net et que je réalise à quel point cet outil est bien réel et compte pour moi.
Parce que c'est un moyen de communication qui permet de faire exister tant de facettes de ma personnalité, que ce soit dans le domaine professionnel ou dans des aspects plus privés. C'est incontournable.

Et je ne parle même pas d'Elle, Elle qui m'obsède à chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde. Elle avec qui j'aimerais partager tant de choses...

Vacances rime avec présence...
Parce que justement, le manque imprime son obsédante blessure, cette marque indélébile comme une cicatrice rituelle qui reste là, en nous.
Parce qu'à chaque instant, nous vivons les situations en double, d'un côté la réalité actuelle, de l'autre la projection rêvée avec la présence de l'Absente.
Parce que, bien qu'absente, cette personne est présente en notre coeur, en notre esprit à chaque seconde vécue sans elle.

C'est parce qu'elle me manque, que je sais à quel point je tiens à elle...

Finalement, je n'aime pas les vacances.
Ces périodes de coupure qui sont autant de ruptures.
Pour faire quoi ?
Se reposer de temps en temps, s'accorder une petite parenthèse, passe encore.
Mais partir 2, 3 voire 4 semaines... c'est trop !

D'ailleurs, lorsque je pars, je ronge mon frein au bout de 8 jours, loin de toute activité habituelle. Sentiment d'inutilité, de perte de temps, de vide...

Tout ça pour vous dire que Noël approche et que je n'aime pas.
Rien que d'y penser, je suis épouvanté, épuisé, rebuté...
Envisager l'énergie à déployer pour satisfaire les uns et les autres, se presser dans des magasins bondés, se creuser la cervelle pour acheter des cadeaux "pour faire comme tout le monde"... arf.

Qu'on ne se méprenne pas : je suis content de retrouver mes parents, de partager quelques heures en famille avec eux.
Mais quelques heures seulement.
Parce que je n'ai souvent pas grand chose à dire. Juste être bien, avec eux, quelques moments, en leur présence.

Je n'aime pas les vacances.

Arf... le Blogpop est revenu... et moi aussi...

Ouf ! je vais pouvoir poster à nouveau...

Hasards du calendrier...

1. La grippe aviaire s'étend, les volailles sont menacées...

2. Aujourd'hui c'est ThanksGiving à Washington...

Vous me suivez ?

... et si "la" dinde était malade ?

...............

Allez, pour vous distraire un peu, un petit jeu...

http://www.planetdan.net/pics/misc/georgie.htm

1. regarder et admirer...

2. débloquer les situations à l'aide de la souris (cliquer et glisser)

Enjoy !

Doux moment de retrouvailles avec M. hier soir.
Enfin, remettons les choses en place, je l'avais vu il y a peu... mais... il y a des absences qui comptent double, non triple, non quadruple... enfin, beaucoup, quoi !

Et au moment où j'allais ouvrir le délicat emballage des ballotins de fins chocolats pour ajouter une touche de sensualité à la gourmandise de la soirée (heu, ce serait plutôt l'inverse, non ?) mon téléphone sonne...

Enfin, il sonne... Une fois seulement... Car au moment où je vais décrocher, plus rien. Puis un message sur le répondeur. Bizarre, non ?
Ensuite, à l'écoute du message, je décide de rappeller l'appelant. Et devant M. incrédule, j'entame une discussion avec le chef d'entreprise qui me propose un poste.

La tension qui est liée à ce genre de discussion fut néanmoins largement compensée par la présence de M. qui me poussait à l'espièglerie. Heureusement que mon interlocuteur ne me voyait pas faire l'andouille, moult grimaces ou gestes comiques.

Je riais sous cape de voir M. obligée de s'éloigner pour pouffer de rire devant mes singeries, tandis que je poursuivais une discussion tout à fait sérieuse.
Et j'étais intérieurement ravi de me montrer sous un autre jour à celle qui fait battre mon coeur, lui montrer que je peux déployer toute ma force de conviction pour décrocher un job. Etre sérieux tout en étant moi-même, tel qu'elle me connaît.

Après cette longue conversation, nous nous sommes retrouvés ensuite, plus intimement elle et moi (non, pas moi et le recruteur ! ça, ça s'est fait ensuite, et ça semble bien parti, d'ailleurs !!!) et la soirée se poursuivit en de tendres frissons...

Je dois avouer, à ma grande honte, que l'entretien téléphonique m'avait quand même un peu perturbé et que je n'ai pas été à la hauteur de toutes nos attentes...
Mais... je sais que je la reverrai bientôt...

Et si tu me lis, sache que cette soirée, par cet événement qui m'a permis de me montrer sous un autre jour, restera marquée d'une pierre blanche et n'a été en aucun cas ratée... bien au contraire !

A quand la prochaine fois ? très vite... je le sais déjà...