Petite anecdote, en réponse au dernier post de Cléo sur ses démêlés avec l'administration...

Je dois avoir au moins autant de courrier en retard, surtout depuis mes soucis financiers... mais je me débrouille peut-être mieux dans mes écrits... qui sait ?
Car dans mon malheur, je n'ai pas pu payer le troisième tiers de l'impôt, en septembre. J'étais en pleine crise financière...

J'ai donc téléphoné en expliquant mes soucis et en sollicitant un paiement échelonné de cette somme que je n'avais pas !
J'ai obtenu un accord immédiatement, et j'ai donc versé un tiers de ce troisième tiers.
J'ai attendu une confirmation par courrier. Elle n'est pas venue.

Un bon mois après, un courrier de relance me parvient, me réclamant les deux autres tiers et  une pénalité de 10% pour retard.
Je téléphone à nouveau, explique mon cas et les modalités obtenues un mois auparavant. Aucune trace de l'accord au Centre des Impôts. Je suis donc dans mon tort et je dois payer, y compris la majoration.

Je n'en suis plus à une catastrophe près, et j'argumente sans me démonter, essayant de convaincre mon interlocuteur de ma bonne foi.
J'ai peut-être réussi en partie, car il m'indique que, si je paye la somme due, sans la pénalité de retard, et que je sollicite par courrier une remise gracieuse (c'est le nom officiel) en expliquant la situation dans laquelle je me trouvais en septembre, je pouvais éventuellement obtenir satisfaction.
Ce que j'ai fait, vous pensez bien.

Et avant hier, courrier de l'administration fiscale. Enfin, courrier, si l'on peut dire... un extrait "technique" de mon relevé de compte fiscal, sorti d'une imprimante à aiguille, et juste un mot au stylo bleu dans un coin de la feuille : "Remise accordée", une date, une signature.
Je n'en demandais pas plus : c'est gagné !

Encore une fois, finalement, j'aime bien les Impôts... même si je n'y effectue pas toujours des versements en liquide...