Je retrouvai M. à la sortie de mon travail.
Elle m'attendait dans sa voiture. Bottes noires, pantalon blanc, pull gris.
Délicieuse, charmante, craquante. Comme toujours. Mon coeur bat fort lorsque je la vois. Je me demande comment j'ai bien pu la séduire à ce point...

Nous nous sommes retrouvés dans un endroit tranquille, où nous pouvions enfin nous laisser aller l'un contre l'autre, laisser nos bouches, nos peaux à nouveau se toucher, se nourrir d'un plaisir rarement rassasié.

Elle avait fait l'acquisition d'une huile parfumée à la mandarine. Odeur délicieuse, à la fois sucrée et acidulée, qui parfuma nos ébats, nos caressses de plus en plus intenses.

Jusqu'au moment où nous avons émergé, pour nous rendre compte qu'un pied inopportun avait fait basculer la bouteille, pourtant posée précautionneusement sur le sol.
Une large tache sombre s'étalait sur la moquette de la chambre...

Entre gêne et rires, nous avons tenté de nettoyer les dégâts. Peine perdue.
Nous sommes partis discrètement, sans savoir si nous oserons de sitôt revenir en ces lieux...