• J'en parle sans doute beaucoup, mais les apparences sont parfois bien trompeuses...
    Notre première IRL m'a confirmé que certains blogueurs me voyaient avec un regard différent de celui que je porte sur moi-même.
    Inévitable sans doute.
    Mais tout de même... passer pour un adepte de l'échangisme, un habitué des clubs libertins voire des lieux de débauche les plus sordides, voilà qui me surprend !

    J'ai une vision sans doute très idéalisée de l'amour et des étreintes sensuelles entre deux corps (ou plus...). Je ne suis pas jaloux et je pense être quelque peu "partageur", mais je n'ai jamais été dans un club, sans doute parce que, bien que d'esprit ouvert, une certaine vision trop crue et trop "bestiale" de la sexualité ne me convient pas.

    Et je ne vois rien de glauque dans ma vision, juste un moment sensuel et tendre, empreint de respect et de plaisir mutuellement et librement donné, partagé et échangé...
    Le poète et l'enfant qui se réveillent souvent en moi tempèrent (mais peut-être pas assez ?) le côté sensuel et trouble qui peut être parfois le mien...

    Heaven m'a vu bavard. Oui, c'est bien mon côté timide, dans ses aspects les plus gênants, y compris pour moi...
    Tête en l'air également, commettant des gaffes jusqu'à la honte... quand j'y repense...

    Enfin, c'est vrai, Heaven a raison. Notre IRL avait ce côté de bizarre qu'on se voyait pour la première fois, mais c'est comme si l'on se connaissait depuis toujours... Impression qui est loin d'être désagréable et que seul le blog et ses dialogues virtuels peuvent donner, je pense...

    Pour le reste... il faut qu'on se revoie... non ?


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  • IRL

    Comment vous raconter une IRL, où nous ne sommes que des anonymes identifiés par des pseudos ?
    Pas facile...

    Lorsque je suis arrivé au lieu de rendez-vous : Cléo était déjà là. Grande, mince, belle...Le fumoir
    Puis dans l'ordre sont arrivés :
    - Heaven, tout petit gabarit, non moins séduisante...
    - Devilish Angel, conforme à ses photos...
    - Tschok, surprenant comme son blog... et avec plus d'une heure de retard !
    - et enfin le seul non-blogueur de la soirée, l'homme qui photographie Cléo sous toutes les coutures et les lanières...

    Bien sûr nous avons parlé de Blogland, de nos visions, de nos attentes.
    Mais là, vous ne saurez rien. Il fallait être là.
    Disons que le blog nous permet de nous exprimer, d'être un peu plus tels que nous sommes ou tels que nous aimerions être...

    J'avais quelques craintes, peut-être comme disait Angy, en me montrant, de perdre cet anonymat qui permet tous les récits, même les plus intimes.
    Mais je me suis rendu compte que non. Car nous sommes tous pareils : même si nos motivations ou nos attentes sont très différentes et diverses, il m'a semblé que nous étions accrocs à Blogland et à ce mode particulier d'écriture, de narration de nos pensées ou de nos actes les plus personnels, avec un ton qui nous est propre...

    J'ai dû hélas partir le premier, vers 20h. Ensuite, je ne sais pas... aux autres peut-être de raconter la suite...
    De mon côté, je n'ai qu'une conclusion à faire : cette première IRL fut très agréable. A quand la prochaine ?


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  • Le plaisir, qu'est-ce finalement ?
    Une sensation, donc une réaction tout aussi cérébrale que sensorielle. L'accord parfait entre la tête et le corps...

    Le désir naît d'abord dans la tête, pour déclencher des réactions physiques, l'envie...
    Mais ensuite, c'est le corps qui renvoie les sensations perçues au cerveau qui les traduit en terme de satisfaction et de plaisir...

    DrapsAlors, je peux comprendre pourquoi éjaculation et orgasme sont dissociables. L'éjaculation n'est qu'un réflexe du corps, l'orgasme est sa traduction en terme de plaisir. Cette sensation va crescendo avec un sommet dans les réactions.
    Mais sans l'accompagnement de l'esprit, ce sommet ne peut être atteint. C'est une dualité magique, un être bicéphale qui se doit d'être en harmonie, l'un pouvant bloquer l'autre.

    Mais quoi qu'il en soit, certains actes procurent une certaine satisfaction en eux-mêmes : le fait de donner est un de ces actes.
    Et donner du plaisir génère de telles satisfactions, même si cela n'est pas satisfaisant.

    Mais lorsqu'on aime, donner n'est jamais frustrant, bien au contraire...


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  • Certains blogs me rendent songeur...
    Les sujets évoqués ravivent parfois des souvenirs. Parfois aussi, ils ébauchent des réflexions, ou en prolongent certaines, déjà entamées sur le plan personnel.

    Ainsi en est-il de l'orgasme.
    Vaste sujet. Souvent tabou dans les discussions, mystère médical, sexuel ou relationnel, car il procède surtout de sa propre découverte, de sa propre acceptation en tant qu'individu et être humain.

    Privé d'internet pendant la journée pour cause de panne au bureau depuis lundi matin, je lisais Petite Chose hier soir... et le sujet était plus que jamais d'actualité. Car j'avais suivi, juste auparavant, sur la chaîne Paris Première, un feuilleton "trash" comme je les aime : "Nip/Tuck".
    La vie de deux chirurgiens esthétiques de Floride, qui ne font pas dans la dentelle, entre "Sex & the City" et "Urgences". Mais rien n'est épargné ni édulcoré. Ni les scènes de sexe, ni les opérations où le charcutage (le mot n'est pas trop fort) d'un nez, d'une oreille, d'un genou ou d'un doigt est montré dans les moindres détails, très réaliste et très sanguinolent... Pas forcément facile à regarder avec détachement, surtout lorsque je rentre tard du bureau et que je suis parfois encore en train de finir de dîner...
    Mais l'humour corrosif des dialogues est un régal de cynisme, d'hypocrisie et de dérision...

    Hier, un des des thèmes était justement le "droit au plaisir". Entre l'un des chirurgiens dont l'épouse avait du mal à atteindre l'orgasme (mais de la faute auquel des deux partenaires ?) et une cliente, africaine excisée, qui venait se faire réimplanter un clitoris et dont la quête était tout autant le combat de sa propre souffrance intérieure, que la reconstruction de son intégrité physique.

    Tout ceci pour aborder, moi aussi, ce thème. Pas facile non plus pour un homme. Car tellement "convenu".
    Et pourtant...
    Allons au-delà des clichés habituels des "mâles dominants", où un homme qui éjacule a forcément un orgasme et où, sous la pression commune, il faut paraître plus Rocco Siffredi que Hugues Grant... Pfffff...

    Alors... je dirais que j'ai, non pas deux mais trois orgasmes, s'il fallait les catégoriser comme l'a fait Petite Chose.
    Le premier, rapide, violent, qui emporte tout, balaye tout, véritable tsunami ou raz-de-marée... lorsque le rythme impulsé ne rencontre aucun ratage, lorsque les sensations initiales vont crescendo, lorsque tout s'enchaîne sans anicroche, cet orgasme-là survient.
    Il me laisse les jambes coupées, sans forces, épuisé, pantelant, anéanti...

    Le second, plus lent, plus complexe, lorsque les événements prennent un tour plus posé, moins torride, plus tendre, plus lent, mais pas moins sensuel.... cette montée du plaisir, par étapes, avec parfois des moments de pause entre deux épisodes plus intenses, est plus mesurée, plus travaillée, plus laborieuse aussi... mais les sensations déclenchées, si elles sont plus longues à venir, sont aussi plus longues dans le ressentir...
    C'est un fourmillement qui part du cerveau, de la nuque, emplit toute la colonne vertébrale, descent dans les reins pour s'emparer de tout mon sexe et exploser en des spasmes incontrôlés et délicieux...
    Mais pour parvenir à cette sensation, tout autant cérébrale que physique, encore faut-il qu'une harmonie propice (torride ou plus tendre) se mette en place. Car ce n'est ni gagné ni automatique.

    Et tout cela m'amène à parler du troisième orgasme, ou plutôt du non-orgasme.
    Car c'est peut-être cela qui différentie l'homme de la femme. Chez un homme, on associe (du moins je l'ai quasiment toujours entendu) éjaculation et plaisir. Et pourtant...
    Et pourtant il m'est arrivé plus d'une fois de sentir que, malgré un fonctionnement physique tout à fait normal, le déclenchement du plaisir ne se produirait pas. Et que, si mon corps était agité de certains spasmes, si ma partenaire était très bien et vivait son propre plaisir, de mon côté je me sentais déconnecté et je ne constatais plus qu'un fonctionnement mécanique, sans plus aucune sensation vraiment sensuelle...

    Compliqué ? complexe, surtout... car troublant, déroutant, perturbant sans doute... et difficile à expliquer à sa partenaire, sauf si une vraie et riche complicité s'installe.
    Je ne parlerai pas ici des "pannes"... je sais que certains pourraient railler. Un homme qui avoue ses pannes ? et alors ? suis-je tenté de répondre... Pourquoi serions-nous infaillibles ? En quoi le plaisir masculin serait-il plus simple que le plaisir féminin ?
    Pour moi, orgasme et plaisir sont différents de la simple éjaculation qui n'est qu'un réflexe physique.
    Et j'ai parfois dû, moi aussi, simuler le plaisir pour permettre à une partenaire d'atteindre le sien, alors que je savais, bien que toujours en érection, que je n'arriverais pas jusqu'à l'éjaculation et encore moins jusqu'à l'orgasme...

    Mais je préfère éviter de parler de ces situations... j'ai bien le temps... sourires...


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  • Ce soir, retrouvailles avec M.
    Nous avons vécu deux semaines d'intenses péripéties...
    une rencontre avec un autre couple, qui n'a pas apporté tous les effets d'harmonie sensuelle que nous souhaitions...
    des soucis de part et d'autres, des non-dits pour, bêtement, ménager l'autre... cela part d'un bon sentiment, mais le quiproquo qui en résulte est épouvantable à vivre et génère angoisses, souffrances et douleurs...
    Mais nous avons su faire la part des choses, en garder le meilleur, parler, tout nous dire, nous mettre d'accord pour éviter de tout perdre et de souffrir encore plus... et l'harmonie qui en résulte nous semble encore plus belle qu'avant...

    Ce soir, retrouvailles avec M.
    J'ose lui dire combien je tiens à elle, combien elle est chère à mon coeur, combien la place qu'elle a prise est grande et belle... et tout ceci, sans pression, sans ambiguité, sans jalousie, sans possession maladive...
    Nous continuerons comme avant, mais avec encore plus d'intensité, de complicité, de jeu, de plaisir de vivre tout ceci ensemble, en totale symbiose, en une magique harmonie...

    Les amants

    Ce soir, retrouvailles avec M.
    Moment de dialogue, de baisers, d'étreintes tendres et intenses...
    Nous avons bu... un peu... beaucoup... rires et câlins...
    M. avait aussi apporté "chéri", le cadeau que je lui ai fait il y a quelques semaines (notre "Jean-Hector", pour ceux qui suivent Blogland)... câlins plus intenses, massage à l'huile, moments de soupirs plus appuyés...
    Et nous avons pris du plaisir, beaucoup de plaisir... sans doute aussi pour effacer les dernières traces de mal-être de ces dernières semaines... et n'en retenir que le meilleur...

    Je sais qu'il nous a certainement fallu en passer par là pour arriver où nous en sommes...
    Je suis heureux, infiniment, sereinement, délicieusement d'avoir pu, avec M., surmonter tous ces écueils...

    Nouvelle saison... nouvelles joies... nouveaux jeux... nouveaux bonheurs....
    Hauts les coeurs...


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