• Il est amusant de penser à ces comportements adoptés, lors de moments très privés, de ces instants d'infidélité...
    Déjà la façon de les nommer, soit crûment ou au détour de mille périphrases, comme pour esquiver la culpabilité sournoise que ces actes peuvent générer : respirations personnelles, bulles, scènes privées, parenthèses enchantées...
    Autant de petits mots dont je ne suis pas toujours l'auteur, mais les rencontres auxquelles je les ai empruntés me le pardonneront, du moins je l'espère...

    A la fois joueur et poète, sentimental et sensuel, tendre et taquin, j'ai toujours craint de m'attacher. Si le jeu de l'approche, de la séduction, de la conquête, est un moment délicieux, j'ai rarement su mettre fin rapidement à une rencontre... Sans doute parce que je n'aime pas faire souffrir...
    De sorte que j'agis, soit par lâcheté, en me faisant plus rare, jusqu'à l'oubli... soit par "manipulation", en poussant l'autre à mettre fin à ma place, à cette relation.
    Je sais que ce n'est pas bien, mais c'est ainsi... C'est un de mes défauts, et j'essaye de l'assumer quelque peu...

    Mais la véritable angoisse a été pendant longtemps d'éviter tout "dérapage sentimental". Car je ne peux m'empêcher d'associer une immense tendresse à ces petits écarts intensément sensuels. Et les occasions de créer de telles confusions, de tels troubles, sont réelles, avec tous les risques qu'on peut imaginer...
    Une solution m'a été donnée par une amie, une de mes rencontres, brève mais intense, il y deux ans maintenant.
    Pour ne pas "déraper", elle s'est toujours arrangée pour rencontrer deux personnes en même temps. Le fait d'avoir une passion ainsi également partagée entre deux personnes lui évitait une trop grande implication sentimentale et la protégeait.

    Elle m'a poussé à suivre ce conseil, et j'avoue que, réticent au début, je l'ai adopté et je lui dois beaucoup ! Car mes rencontres ont, depuis, toujours été belles, entières, intenses, complices, mais sans "noeuds au cerveau", sans l'angoisse de se retrouver un jour "piégé" sentimentalement.
    Je sais que cela peut choquer, mais c'est pour moi le moyen de vivre ces parenthèses (il est de moi, ce mot-là ;-) de façon sereine...

    Je ne suis donc pas, selon le terme d'une de mes rencontres, "fidèle en infidélité", mais je suis sincère. Je n'ai jamais caché mes intentions ni ma façon de faire... chaque rencontre l'a accepté, et lorsque je suis avec elle, je ne suis qu'avec elle...
    Et je crois que c'est ainsi que je le vis le mieux - ou le moins mal - possible... _______________
    Charmeur, dispersé...</em />


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  • Apparemment, le gouvernement est en train de réfléchir à une riposte contre les personnes qui utilisent illégalement le peer to peer pour télécharger des oeuvres audiovisuelles en ligne.
    Amusant.

    Car le peer to peer n'est pas forcément illégal.
    - Jusqu'à présent, c'est la diffusion qui fait l'objet d'une réglementation et d'une taxation et d'un contrôle. Pas le téléchargement ! Les droits se perçoivent pour ceux qui diffusent et non pour ceux qui écoutent.
    - Utiliser un logiciel de peer to peer peut être utile. Il s'agit de partage d'information, d'un protocole optimisé d'échange, et pas forcémement d'acte illégal. C'est ce qui est transporté qui est illégal, pas le moyen employé ! Plein d'autres usages sont pressentis pour ce mode de transfert.
    - Des entreprises y réfléchissent, pour la communication interne, pour diffuser de l'information, partager des fichiers de travail...
    - D'autres applications utisent le peer to peer, notamment pour le téléphone. Le logiciel SKYPE est de ceux-là.
    - Des sites utilisent le peer to peer pour diffuser de la musique légalement.

    Des sociétés proposent des accès payants, légaux dans leurs pays mais dénoncés par les majors du disque, qui prétendent ne pas percevoir suffisamment de royalties.

    Mais comment exercer ce contrôle sur le Net ? Il n'y a pas de frontières et la réglementation, bien qu'existante, reste difficile à appliquer :
    Si je me connecte à mon site favori depuis mon lieu de vacances, je peux me trouver en infraction, alors que je peux m'y connecter légalement depuis mon domicile. N'est-ce pas aberrant ?

    Il serait temps que les majors et autres syndicats du disque s'adaptent aux évolutions du marché au lieu de résister vainement au changement. Il y a tellement plus d'aspects positifs à innover plutôt qu'à résister !
    Mais l'appât du gain est un frein puissant...

    J'attends les décisions gouvernementales avec intérêt, curiosité, mais sans illusions...
    L'argent s'est emparé de la culture, et ce ne sont pas les artistes qui en profitent le plus...
    ________________
    Charmeur, désabusé...


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  • Il est tentant de réagir sur les événements du week-end dernier. Je veux parler de cette agression inventée, du mensonge d'une femme mythomane, soit-disant agressée dans le RER.
    Tout le monde s'est emparé de l'affaire, les médias comme les politiques. Et le fait que tout (le meilleur comme le pire) ait pu être dit ou écrit avant même la moindre vérification ou confirmation, ce fait est révélateur de quelques points.

    • les auteurs : nous vivons dans un monde où les médias mettent les faits, les individus en avant. Il faut paraître pour exister. (cf être ou paraître ?) On peut donc se demander si les différentes émissions télélvisées, qu'elles soient de télé-réalité ou de confessions cathodiques, ne sont pas également pour beaucoup dans ce type de comportement qui pousse des inconnus à rechercher leur "quart d'heure de gloire" à la une des journaux, télévisés ou imprimés...
    • les hommes politiques : eux pour qui l'existence sur la scène publique ne peut se passer d'apparaître dans les médias, se ruent maintenant sur de tels faits divers, pour peu qu'ils collent à une idée actuelle, "dans l'air du temps". Cela peut être dû tout autant au fait qu'on leur reprochera très rapidement de n'avoir pas réagi sur le champ, qu'au fait qu'ils ont besoin qu'on parle d'eux pour exister aux yeux des citoyens qui sont, ne l'oublions pas (ils ne l'oublient pas, eux) leur électeurs à chaque échéance de scrutin. De plus, chaque parti n'hésite pas à critiquer l'autre camp, accusé de réaction précipitée ou, au contraire, de silence coupable.
    • les médias : ce sont eux pour lesquels une telle affaire représente réellement un triple bénéfice.
      - l'annonce de l'événement est immédiatement l'occasion de tirage en hausse ou de belles audiences ;
      - chaque réaction politique entretien l'événement et son maintien à la une de l'actualité ;
      - le démenti final ajoute une polémique, voire une touche de scandale, à l'affaire qui peut ainsi durer dans le temps pendant plusieurs semaines. Tout bénefice !

    Ce sont d'ailleurs très certainement eux, les médias, les grands gagnants de tels événements.
    Pourtant, on peut se demander s'ils n'en sont pas les premiers responsables.
    - d'abord, ils incitent les esprits fragiles à inventer de telles faits de toutes pièces ;
    - publiant témoignages et déclarations, ils coupent l'herbe sous le pied à l'enquête officielle, et poussent les responsables à réagir au plus vite voire trop tôt ;
    - enfin, même si tout se dégonfle et révèle être un coup monté, ils sont encore gagnants, chaque nouvelle révélation étant source d'audience supplémentaire.

    Je n'ai pas de solution. La presse est nécessaire. Mais cette dérive me trouble et m'inquiète parfois...
    Où donc réside encore le bon sens ?
    _______________
    Charmeur, perplexe...

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  • La sensualité est un concept bizarre... comment le décrire ?
    Ce sont des sensations, une émotion, une perception difficile à conceptualiser, qui vous envahit et vous habite...

    Cela peut passer par n'importe lequel de nos cinq sens :

    • la vue : images douces, floutées, tons pastels... accessoires choisis, lingerie fine... regards pétillants ou troubles, expressions, mimiques, gestes ébauchés...
    • l'ouïe : musique douce, mots murmurés, timbre de voix, termes choisis... mots tendres, provocants, crus ou poétiques... bruissements, gémissements, soupirs, plaintes, rires...
    • le toucher : perception de matières, de textures, d'un grain de peau... effleurements glissements, frôlements, caresses... du bout des doigts, des lèvres, de la langue, du corps tout entier, peut-être... mais aussi parfois des gestes plus fermes, plus appuyés, plus contraignants... pincements, parfois jusqu'à quelque fessée librement consentie... et désirée...
    • l'odorat : parfum, odeurs de matières, animales ou végétales, odeurs de peau, de sueur ou de recoins plus intimes... odeurs entêtantes, ennivrantes, envoûtantes, troublantes... fraîches ou musquées, poivrées ou sucrées...
    • le goût : saveur des matières ou de la peau, des sueurs et des liqueurs, âpres ou sûres, parfois presqu'écoeurantes, souvent émouvantes... certains jeux permettent l'adjonction d'autres ingrédients... chocolat, crème fouettée, fruits... et la dégustation devient un jeu sensuel où la gourmandise ajoute aux caresses et sensations, les amplifie parfois de façon magnifique et magistrale !


    Le plus agréable encore, c'est de constater à quel point la privation d'un sens renforce encore la réceptivité de ceux qui restent, comme par compensation.
    Ainsi, la privation de la vue exacerbe le toucher, l'odorat, l'ouïe...
    La privation de mouvements affole les sens, et la perception du toucher se reporte sur des parties du corps inhabituellement à l'écoute de ces sensations.
    Il y a ainsi mille moyens, mille jeux sensuels...

    Pour ma part, j'avoue que ma sensualité privilégie le sens du toucher. Que ce soit du bout des doigts, des lèvres, de la langue, que ce soient des caresses effleurées ou appuyées, je suis plus que sensible à ces perceptions.
    De même, je me suis aperçu qu'elles se renforçaient avec les matières, de préférence des textures douces, soyeuses, lisses, laquées ou brillantes...
    La soie (de préférence à la dentelle), le satin, le lycra... mais aussi le cuir, le vinyl, le latex, pour des moments plus piquants ou intenses, voisins du fantasme...

    J'ajouterais enfin que les personnes sont également importantes. Tous ces éléments, sans un(e) partenaire inspiré(e) ne sont rien... Ce n'est pas forcément une question de savoir-faire, mais plutôt de motivation, de désir, d'envie, de plaisir... Sinon, le plus torride des concepts reste fade et sans saveur.

    Perception qui m'est propre, j'aime une sensualité délicate et sophistiquée, élégante et sincère, fragile et torride à la fois...
    ______________
    Charmeur, sensuel...


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  • Nouveau sujet intéressant, qui va encore à mon avis, faire parler de lui dans les médias et le monde du numérique : la réforme de la CNIL (commission nationale informatique et libertés, chargé du contrôle des fichiers nominatifs utilisés dans les entreprises, pour les employés ou clients).

    Que la commission soit débordée, tout le monde le sait. Ses vérifications ne sont que ponctuelles et limités, mais elles ont le mérite d'exister et de garantir une préservation des libertés individuelles en instituant un recours et une indépendance du contrôle vis-à-vis des contrôlés.

    Du moins, j'aime à le croire.

    Avec l'instauration, dans chaque entreprise, d'un employé chargé de ce contrôle, je me demande si l'esprit initial n'est pas complètement vidé de son sens. Car le contrôleur est également employé de l'entreprise.

    Pour peu qu'il soit également responsable informatique ou responsable juridique (car il faut qu'il dispose d'un minimum de compétences, ce brave homme) il risque fort d'être, soit à la fois juge et partie (étant peut-être à l'origine de la dérive qu'il est censé limiter), soit empêché fortement de liberté d'action dans ses contrôles, car il est employé de l'entreprise qu'il serait chargé de contrôler.

    Casse-tête en perspective ou chronique d'une mort annoncée de ce contrôle ?
    A suivre...


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